Nathanael Sutherland
Messages : 25 Date d'inscription : 17/07/2011
| Sujet: Hôtel du Gouverneur Dim 17 Juil - 17:55 | |
| Hôtel du Gouverneur
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Hall et grand escalier [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Bureau du gouverneur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Salon de réception [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Grande bibliothèque [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Salon particulier [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Salle à Manger [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Chambre des invités de marque dite « Chambre Abricot » [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Chambre du Gouverneur dans la suite privée [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La piscine fermée [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ce bâtiment qui trône au milieu du Centre-ville d'Heaven, abrite également une grosse partie des services administratifs de la ville. | |
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Nathanael Sutherland
Messages : 25 Date d'inscription : 17/07/2011
| Sujet: Re: Hôtel du Gouverneur Jeu 21 Juil - 20:51 | |
| 1er Post
Ambiance Malgré l’heure tardive, la lumière brille encore à la fenêtre du bureau du Gouverneur. Nathanaël met la dernière touche à un discours qu’il a prévus pour dans deux jours. Les grandes lignes ont été écrites par sa bru de journaliste, mais il ne peut s’empêcher de le mettre à sa sauce, avec ses propres mots. Ça lui sera d’autant plus facile de le mémoriser. Mais pour l’heure, il repousse la feuille de papier, s’enfonce dans son haut fauteuil de cuir. Il se pince l’arête du nez, geste qui trahit un début de migraine. Portant la main sur sa tasse chaude, il la porte à sa bouche, mais l’hume avant d’humecter ses lèvres. Derrières les vapeurs chaudes de la tisane, une touche légèrement alcoolisée trahit la présence d’un trait de bourdon. Un soupir de satisfaction vient la suite de sa première gorgée. Et ses yeux se ferment pour savourer l’instant. Il est de très courte durée, quelques secondes plus tard et l’on toque à la lourde porte de son bureau. D’une voix fatiguée, il lance : -Entrez.Aussitôt, le vantail de chêne livre le passage à Charlie Sacco. Il referme derrière lui et s’approche du bureau. -Encore au travail ?-Comme tu peux le voir…Soupir. Charlie se penche sur la feuille, prend le temps de lire quelques lignes. -Humm le discours pour le lancement des travaux du vieux parc d’attraction ? -Oui…Si nous voulons continuer à amener du touriste…il faut renouveler et embellir constamment. -Comment comptes-tu convaincre les investisseurs ?-Les terrains nous appartiennent…cédons les à des tarifs très abordables…à la hauteur de leur fonds, ils auront tout le loisir d’y construire hôtels, Casino et autres night-clubs. Et puis, ça fera baisser le chômage un temps…Tout le monde y gagnera, les investisseurs, leurs clients et nos concitoyens. -Ainsi que nous…-Ainsi que nous…évidement. -Tu ne crains pas que certains de nos « amis » ne débordent ?...-Par « amis » tu entends la Mafia et autres Triades, Charlie ? C’est aussi dans leurs intérêts que de respecter les termes du contrat. C’est une chose que j’ai apprise à tes côtés, ne l’oublie pas mon ami.-Je n’oublie pas, Nathanaël…je n’oublie pas. Seulement les choses changent et certains de nos interlocuteurs n’ont plus les mêmes valeurs que leurs pairs. -C’est vrai…c’est pourquoi j’envisage une clause particulière à ajouter à la fin du contrat.-Une clause ?...Quelle clause. -Ah ah mon ami, laisse moi savourer encore quelques heures ma surprise…mais crois-moi, je pense qu’elle devrait les faire réfléchir à deux fois avant que nos amis veuillent l’omettre. -Comme toujours, je vois que tu as pensé à tout…-J’essaie, j’essaie…-Tu devrais te reposer un peu…-Je vais me retirer en effet…Ne te préoccupe pas de moi…Juste une chose à finir avant. -On se voit au petit déjeuner dans ce cas.-Oui…c’est ça… A demain, mon ami…Mais l’esprit de Nathanaël est à nouveau absorbé par autre chose. Il n’entend pas la porte se refermer sur les derniers mots de son ami. Quelques minutes plus tard, il range son stylo, ainsi que le discours dans son tiroir. D’un autre, il sort une boite finement ouvragée, et retire une Dunhill et un lourd briquet. La fumée s’élève rapidement au-dessus de lui. Il éteint la lumière de son bureau et se tourne vers les larges fenêtres. Dehors, les lumières d’Heaven…c’est un peu devenue son île…et il a des projets pour elle. | |
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