|
| Une rue dans le centre-ville | |
| | Auteur | Message |
---|
Juliana Young Admin
Messages : 290 Date d'inscription : 13/07/2011
| Sujet: Une rue dans le centre-ville Dim 7 Aoû - 11:58 | |
| viens de...
Ambiance
Accoudée à la portière, poing sur le menton, Joy observe le paysage. La mercedes noire reste bloquée dans le traffic. Elle soupire... Pépino la regarde du coin de l'oeil... Tu t'es bien amusée ? Même pas... Tu cherches quoi Joy? Imposer une autorité que personne ne conteste ? ...Sans compter ta partie de jambes en l'air avec Nash... Il observe sa réaction, mais ne voit rien d'autre qu'une femme se maquillant dans le retroviseur. Cette fois son oeil expert en est certain, elle a affiné son nez, elle n'a pas hésité à parfaire ses traits grâce à la chirurgie esthétique. C'est plutôt pas mal réussi, mais Pepino se garde d'aborder ce chapitre. Je vois que l'infirmière n'a pas su tenir sa langue...tu as usé de quel calibre pour obtenir ses confidences. Pepino sourit, salace... Mon plus gros... Stupido!!! Dis à ta petite amie de tenir sa langue si elle y tient. Il explose de rire, elle le fusille du regard... Je ne plaisante pas! Moi non plus...alors ? C'était bien ? C'était plus que bien et j'espère réitérer l'expérience au plus vite...je dois rattraper mon retard quant à ma vie sexuelle....tourne à droite, j'ai mon cours de russe...là à côté de la banque. Tu plaisantes ? Non...je suis en 4° année, je n'ai pas chômé pendant que j'étais morte...j'espère que le professeur de l'île sera aussi efficace que celui de sicile. Pepino secoue la tête...soupire et s'exécute. Tu ne peux pas aller sans protection. Je suis plus en sécurité seule, si ça t'amuse tu n'as qu'à m'attendre dans la voiture.... Il trouve une place et la dépose, au moment ou elle descend de la voiture, il se penche vers elle... Au sujet de ta vie sexuelle, si tu as besoin de moi... Elle éclate de rire... Je préfère la virilité douce et brutale de Nash pour le moment, il me satisfait amplement et même plus. Nash ??? C'est un gamin, en plus il a pas ta classe, et puis je ne suis même pas certain qu'il sait lire t'imagine... Il sait lire et plus que tout, il me baise comme un Dieu... Un clin d'oeil, elle feint le frisson de jouissance pour mieux le faire enrager. Je ne te connaissais pas aussi vulgaire... Na-Yung l'a dit...j'ai changé...
Reclaquant la portière, elle referme son manteau beige, mains dans les poches...ses cheveux blonds planqués sous son bonnet de laine , elle se met à penser à Nash...son odeur poivrée, ses baisers gourmands et ses mains aussi habiles avec un flingue qu'avec le corps d'une femme, c'est un sourire géné qui étire ses lèvres...dans la lune elle se met à rougir en revoyant la scène de ces derniers jours... Ses épaules carrées, sa fossette au menton et son regard aussi bleu que l'océan...son corps couché en harmonie sur le sien, et la fougue de ses va et viens jusqu'à en mourir de plaisir... C'est ainsi que plongée dans ses pensées elle fonce sans même regarder devant elle...
Dernière édition par Juliana Young le Dim 7 Aoû - 15:57, édité 1 fois | |
| | | Alexander Pierce
Messages : 11 Date d'inscription : 17/07/2011
| Sujet: Re: Une rue dans le centre-ville Dim 7 Aoû - 15:47 | |
| Vient de...
Ambiance
Le Professeur avait eut sa dose. Après plus de deux heures à bavasser avec ses étudiants de l’Université, il avait trouvé un prétexte pour fuir ses obligations. Dés qu’il en avait eut l’occasion, il leur avait tourné le dos. Laissant derrière lui l’imposant édifice où se trouvait le musée, il s’était mis en quête d’un Starbuck. Il en salivait à l’idée. Cette envie irrésistible, ce besoin.
Il a quitté le quartier, c’est enfoncé dans ses rues commerçantes. Se mouche la moustache naissante. Ce n’est pas par négligence qu’il ne prend pas soin de son visage, mais Mr Pierce est tête en l’air, et des fois, il oublie de se raser…pendant quelques jours. Ferenc trouve, lui, que ça ne rajoute encore plus au fait qu’il passera encore plus inaperçus ainsi. Il repousse de l’index ses lunettes.
Il a vu l’objet de son vice. Là, de l’autre coté de la rue. Un coup d’œil à droite…il a le temps. S’élance à travers la chaussée. A gauche. Oups, va falloir accélérer le pas…serre les fesses en atteignant la sécurité du trottoir. Se fait klaxonner par l’automobiliste furieux, mais disparaît déjà dans la foule.
Ca y est, il l’a. La chaleur du gobelet dans la main, il en sent tout l’arôme. Les yeux clos, il respire ses vapeurs, ses sens tout tournés vers ce sublime parfum de noisette grillée. Mais il sent la queue le presser alors qu’il se trouve encore au guichet.
-Vous désirez aut’chose ?
Visage de surprise face à l’employer qui le regarde bovinement, la mastication d’une pâte à mâcher ajoutant à l’irréel de la scène.
-Euh, non...non,non. …ça ira,….merci… Fait-il en quittant le comptoir, brusque retour à la réalité.
Il se dirige vers la porte, son précieux gobelet dans la main, l’idée d’assouvir son désir au plus vite, retrouver les biens fait et la vertu de la caféine, tremper ses lèvres dans sa mousse légère…pousse la porte de sa main valide. Sa douce brûlure vient à la rencontre de sa bouche…mais se fait percuter de plein fouet.
Sent le liquide s’échapper de son récipient, en état de suspension durant un court instant, puis sa morsure quant il se répand sur sa chemise. Cri de surprise, qui évolue vers la douleur. Secoue sa chemise de sa peau, son gobelet en fait de même. Coup d’œil vers celle qui est l’actrice de cette catastrophe. Vers les tâches qu’il fait sur le pardessus qui la vêt. Reviens plus lentement sur son visage…arrête de se secouer…béatement. Merde. Elle a du chien…dessous son bonnet. Elle a l’air aussi excentrique que lui. Et ses yeux rieurs alors qu’elle cache son sourire derrière ses doigtés.
Veut se rattraper, essuie maladroitement les éclaboussures avec sa serviette en papier, ne fait qu’en ajouter avec son gobelet de son autre main. Elle s’écarte rapidement de lui, le tenant à distance de ses bras. Il reste pantois deux secondes, face à ce visage rayonnant. Tousse dans sa main, reprend ses esprits.
-Je me suis pas présenté, Alexander Pierce…Mais c’est la voix chaude de Fenrec qui parle.
Il s’écarte de la porte, lui montre de son gobelet vide…
-Un café ?...
| |
| | | Juliana Young Admin
Messages : 290 Date d'inscription : 13/07/2011
| Sujet: Re: Une rue dans le centre-ville Dim 7 Aoû - 18:49 | |
| Ambiance Un café ?Juliana porte les deux mains à sa bouche, confuse devant cet inconnu qu'elle vient de percuter. Comble du comble elle éclate de rire et tente de s'excuser, mais n'y arrive pas tant sa propre réaction la surprend. Déjà le Phénix ne s'excuse jamais, encore moins à une personne dite normale. Même si sa prise de médicaments n'est pas régulière, elle la rend plus humaine, et sans aucun doute plus heureuse... Elle finit par se calmer, pose la main sur le bras de l'étranger, qui ne manque pas d'autodérision. Et si ?C'est moi qui vous l'offre, vraiment pardon!Cet homme ne manque pas de charme, le genre intellectuel dans la lune, un physique attirant, mais une attitude presque naïve. Le genre de personne qui pourrait passer inaperçue sauf si on s'y attarde vraiment. Et un côté mystérieux, dans son regard qui ne manque pas de l'intriguer. Il sourit, elle se présente alors...Enchantée Alexander, Je m'appelle Juliana...Un moment de réflexion...Juliana ...Un nom ...vite!!! elle regarde par delà l'épaule de L'homme et voit un camion de soupe campbell's passer derrière lui...Juliana Campbell's...Enchantée Juliana...Peut-on parler d'un coup de foudre? Oui sans aucun doute pour la jeune femme. Elle reste bouche bée, rougit parce qu'il lui sourit...cette fois c'est certain, elle perd vraiment la tête. De plus son look peut prêter à confusion, face à lui elle semble carrément idiote avec son bonnet et son sac à dos...son côté de Juliana sans doute qui atteint son paroxysme.Alors on va le boire ce café ?Oui! Bien sûr!C'est là qu'elle se rend compte qu'elle n'a que 15 dollars en poche...elle a bien une carte de crédit, mais la sortir au risque qu'il y lise Young au lieu de Campbell's ne serait pas très judicieux..-------------------------------
Arrivés sur place elle regarde les tarifs...chose qu'elle ne fait jamais en général. Elle écarquille les yeux, certains des cafés sont à 7 $ c'est carrément scandaleux! Elle se mord la lèvre et choisit un café normal, à 4 $... Ouf,le sien est à peine a 6 $, ce sera suffisant...elle sourit, mais au moment ou elle cherche sa monnaie, Alexander lui sourit, visiblement il a déjà payé, tout ça pendant qu'elle faisait ses calculs. Allons-nous asseoir, voulez-vous ?Mais c'est moi qui vous l'offrais, pour me faire pardonner de ma maladresseMais déjà il a trouvé une place près de la fenêtre, ils s'installent et se font face...Juliana se deleste de son sac à dos, de son manteau et enlève son bonnet. Ses cheveux blonds cascadent sur ses épaules, encadrant un visage d'ange. Il l'observe, elle fronce les sourcils, sa perruque serait-elle de travers? Elle sourit alors d'un air interrogatif... Elle porte la main à ses cheveux, vérifie que tout est en place puis finit par lui demander...Vous me laisserez m'excuser d'une autre façon j'espère...La bourde, si elle avait dit cela à Pepino, il se serait esclaffé immédiatement prenant cette proposition à double sens. Elle ferme la bouche aussi sec, puis ajoute...Je veux dire...Le sourire de cette homme est chaleureux, c'est un gentleman, cultivé, il ne relève pas. Il porte la tasse à ses lèvres et ferme les yeux, savourant ce divin breuvage à 6$ Elle en profite pour mieux l'observer...devient curieuse...Laissez-moi deviner vous êtes...médecin?Décidément elle se surprend à ne pas être vraiment elle-même, elle décide alors de boire son café, ça lui évitera de dire de nouvelles bétises. | |
| | | Alexander Pierce
Messages : 11 Date d'inscription : 17/07/2011
| Sujet: Re: Une rue dans le centre-ville Dim 7 Aoû - 20:20 | |
| Ambiance
Merde qu’est-ce qui lui prend.
-Laissez moi deviner, vous êtes…médecin ?
-Presque…
Il est complètement fou de se comporter ainsi, avec une parfaite inconnue.
-Médecin d’œuvre d’art…
Une inconnue fort ravissante, déstabilisée, mais ravissante. Avec ce rouge qui lui est monté aux joues y a un court instant. Craquante.
-Je travaille au Musée…
Mais vas-y. Dis lui carrément qui tu es aussi. Bon sang, ta couverture.
-Je suis mandaté par le Gouverneur Sutherland pour gérer la section Art et Culture Indigène…un titre un peu ronflant, j’en conviens.
Ben voilà, c’est fini, t’es grillé, mec. Malgré sa colère contre lui-même, Fenrec garde une voix suave que rien ne semble perturber. Il ne cesse de la contempler. C’est vraiment une femme remarquablement belle. Sans avoir besoin de se retourner, il sait que les regards des autres hommes dans la salle l’ont remarqué également.
Mais quelque chose ne colle pas…Fenrec le sent. Elle ne semble pas faite pour évoluer parmi la foule anodine. Même si son accoutrement la ferait passer pour quelconque si on n’y prête pas attention, ses manières sont d’un autre genre. De la retenue dans ses gestes, même pour tremper ses lèvres dans la tasse.
-Mais je parles, je parles…et vous-même ? Vous êtes d’ici ? En voyage ?
Avise son sac du regard.
-Oh…je rentre d’une visite de chez une de mes tantes…Ment-elle. Porte une main à son menton, s’y appuie. Elle ne semble pas vouloir quitter son regard des yeux…comme un désir de s’y perdre.
-Et elle va bien ?...Regard interrogateur de Juliana….Votre tante, elle va bien ?
-Oh…Oui, oui…enfin, comme les vieilles personnes, vous savez bien. Plonge son nez dans sa tasse.
Alexander détourne ses yeux dans un « Oh » consenti. La seule chose que la chirurgie ne peut changer. Retire ses lunettes, entreprend de les nettoyer sur un pan de sa chemise. Lui jette un regard par en dessous…il y voit très nettement…les lunettes ne font que compléter le costume de Pierce. Et ce qu’il voit lui donne envie d’en connaître plus sur elle. Fenrec, reprend toi, mon vieux. C’est pas le moment de faire des ronds de jambes à une nana…
Le corps et ses désirs, le mental et ses nécessités…le cœur et ses rêves…Fenrec est taraudé par tout ça.
Il est encore plus surprit par sa propre réaction quant il s’entend lui proposer…
-…une petite promenade dans le parc d’à coté ?...j’ai encore cinq minutes à voler…Coup d’œil furtif à une montre qu’il porte au poignet opposé…Trop d’agitation ici, vous trouvez pas ?...Allez, soyez chic.
Fenrec, qu’est-ce que tu fais….
Sans attendre son accord, il se redresse, glisse sur la banquette…et se fait à nouveau basculer dans le dos. Il se retrouve en travers de la table, les mains de part et d’autre de la tête de la jeune femme…les siennes sur son torse pour le retenir.
Son regard ardent, son parfum. Là, à quelques millimètres. Fenrec enregistre ces petits détails en un millième de seconde, un mince sourire ravit de la situation, avant de se retourner vivement. L’homme s’excuse platement, est vraiment désolé…propose d’offrir un café. Alexander refuse poliment.
-A ce rythme là, je vais faire faillite à l’industrie du café…et être une vrai pille atomique.
Tente un trait d’humour. Mais ça ne semble pas nécessaire au vu du regard que lui porte l’étrangère. Il lui tend la main, proposant son aide pour sortir du lieu bondé.
Fenrec, pauvre fou…n’oublie pas qui tu es. Je n’oublie pas…et personne ne sait. Alors pourquoi ne pas faire comme tout le monde…proposer un rencart…plus tard…pourquoi pas…même si le jeu est dangereux.
| |
| | | Juliana Young Admin
Messages : 290 Date d'inscription : 13/07/2011
| Sujet: Re: Une rue dans le centre-ville Lun 8 Aoû - 0:43 | |
| Ambiance
Son coeur vient de battre plus fort lorsqu'il la prend par la main pour l'emmener dehors... Un coeur...qui ne fonctionnait plus vraiment, sauf pour ses petits... Attendez...mon manteau... Elle sourit, et suit l'inconnu, sans rien savoir de lui, sans penser, sans même se rendre compte que Pepino les observe non loin de sa voiture... Arrivés dans le dit parc, Alexander lui lâche la main, un silence gêné s'installe entre eux. Un écureuil leur coupe le chemin, ce qui les surprend et brise le silence... Vous avez vu ? Les mains derrière le dos, il sourit, avise un banc non loin... Il y en a beaucoup ici...nous pouvons nous asseoir sur ce banc, si vous voulez.
Juliana ne se reconnait plus, elle se met physiquement en danger sans même savoir pourquoi, elle sait que Pepino doit la suivre et la maudire, elle sait qu'en rentrant elle aura droit à des remarques cinglantes. Et pourtant elle n'en a cure...la scéne du matin avec Na-Yung fait déjà partie du passé...c'était quelqu'un d'autre...Alexander opère sur elle une sorte de fascination
Elle aquièce et lui offre un sourire sincère. 5 minutes magiques qui passeront sans doute trop vite...elle le regrette déjà. Ils s'installent côte à côte à une distance raisonnable...mais suffisante pour que Juliana imprime dans sa mémoire son parfum, le moindre de ses traits. Et vous ? Vous êtes...laissez moi deviner... Mais il ne devinera jamais que le sourire de la jeune femme cache une personne écorchée vive, dangereuse, et déséquilibrée... Bibliothécaire ? Elle sourit et fait non de la tête... Il vous reste deux chances... Il fronce les sourcils, fait mine de réfléchir, tente de la faire rire... Vous êtes commerciale ? Là il n'est pas loin de la vérité...Joy ricanerait intérieurement si elle pouvait encore s'exprimer. Elle s'esclaffe... Loin de là...je suis mère au foyer, j'ai deux enfants...j'ai fait le barreau mais je n'ai pas beaucoup exercé... Ah...et votre époux doit s'occuper des enfants à l'heure qu'il est... Non...je suis veuve...ils sont chez ma soeur... Je suis désolé... C'est du passé... Elle le regarde, il est si différent des hommes qui l'ont séduite, de l'homme qu'elle a aimé...si loin du monde dans lequel elle évolue... ils ne se quittent plus des yeux. Elle ouvre la bouche pour poser une question et la referme aussi sec...elle se comporte comme une adolescente, joint les deux mains parce qu'elles sont glacées...et finit par se mordre la lèvre et baisser le visage Allez-y! Encore une fois il ôte ses lunettes et les nettoie machinalement Pardon? Posez votre question.... Elle hésite, se frotte les mains et plonge son regard dans celui du professeur. Il y a une madame Pierce? Là elle lui affiche carrément son attirance pour lui, ses médicaments la rendent pour sûr complètement demeurée. Il y a eu...il n'y a plus... Un petit soupir de soulagement... Un jour, quelqu'un m'a dit: Juliana, penses-tu que les rencontres fortuites ne sont que préméditation du destin ? Vous croyez au destin? Elle secoue la tête... Je ne sais pas, je n'y croyais plus, jusqu'à tout à l'heure...je suis désolée pour votre chemise. Elle tend la main vers la tache qu'il tente de cacher avec son manteau...elle est sèche à présent, sa peau dessous semble brûlante, son coeur, rapide ce qui ne fait qu'ajouter à son trouble, un autre moment de gêne... Elle retire ses doigts délicats...sait que les 5 minutes sont passées et qu'ils ne se reverront plus jamais.... Juliana soupire...puis prend son sac pour le remettre sur son dos...son bonnet restera dans sa poche... Elle se redresse, gagnée par un moment de lucidité... Je dois y aller...il est tard... Il se lève aussi...ils se font face à présent, il est plus grand qu'elle ne le pensait, et si elle osait...car elle en meurt d'envie.... Sur la pointe des pieds les deux mains accrochées aux sangles de son sac à dos, elle ferme les yeux et approche les lèvres des siennes, elle ne sait dire s'il a bougé, mais elles sont en contact à présent. Son coeur s'emballe et même si le moment est bref, ce baiser est magique bien que très chaste... Elle se recule, bredouille une excuse idiote... Pardonnez-moi... Il s'approche et lui chuchotte à l'oreille Ne vous excusez plus...je vous en prie Sa voix est devenue rauque le professeur semble troublé...la gêne de Juliana grandit au point de lui donner envie de fuir... C'est pour le café sur la chemise ? Non...c'est parce que j'en avais envie.... Elle s'éloigne de lui sans le quitter des yeux...marchant en arrière, petit signe de la main...un simple adieu... C'est alors qu' Alexander semble reprendre ses esprits...mais elle est déjà à plus de 20 mètres de lui, et marche tête baissée les mains dans les poches... Juliana!!! Elle se retourne... Le musée est ouvert 7 jours sur 7,il y a tant de choses à y voir....même un professeur accroc au café...alors si un jour vous avez envie de parler d'écureuils, de votre tante ou de la hausse du prix du café... Il hausse les épaules...elle sourit tristement.... Peut-être...je ne sais pas... Il insiste... Promettez-moi...d'y penser au moins... Elle répond par un geste...une croix sur le coeur tracée du bout du pouce...croix de bois...croix de fer...si je mens... Elle y pensera, même si l'enfer elle y vit déjà au quotidien.
Cette fois elle lui tourne le dos pour de bon, se maudissant de lui mentir, honteuse du baiser qu'elle lui a donné, déstabilisée et triste de devoir quitter cet homme avec qui elle se sentait si bien...cette fois elle accélère le pas, consciente de son immaturité, de tout ce qui ne sera jamais possible avec un gentleman comme lui...
Si seulement elle avait pu le connaître, ailleurs...dans une autre vie...
Si seulement elle n'était qu'une simple femme, sans passé, sans histoire
Si seulement... | |
| | | Juliana Young Admin
Messages : 290 Date d'inscription : 13/07/2011
| Sujet: Re: Une rue dans le centre-ville Lun 8 Aoû - 14:11 | |
| Ambiance
Elle marche, quitte le parc, mains dans les poches...ne pas se retourner au risque de se transformer en statue de sel...au risque de changer d'avis et de le rejoindre... Cette fois, elle marche sur le trottoir...une mercedes s'approche et roule à sa hauteur...la vitre électrique se baisse, d'une main Pepino tient le volant, il se penche pour mieux voir la jeune femme l'ignorer... Monte... Elle inspire profondément, puis s'arrête, le regarde... Ses yeux de brume sont simplement tristes et incroyablement humains...elle se mord la lèvre... Monte Juliana...andiamo... La voiture s'est arrêtée, de son autre main, il ouvre la portière Vienni...
C'est plus une demande qu'un ordre...elle finit par céder, enlève son sac, le balance à l'arrière du véhicule, puis s'installe sans un mot... Un ange passe, Juliana regarde le paysage défiler..., les minutes s'égrènent jusqu'à ce que L'Italien brise le silence. Bien ton cours de Russe ? Oui.... Et en plus tu me prends pour un con...note que ça j'ai encore l'habitude donc ça va... Elle soupire...il continue... Mais tu t'es mise en danger, tu ne connais même pas cet homme et tu le suis, tu te comportes comme une gamine immature...si c'est ton traitement qui te rend demeurée arrête le de suite!
Il lui parle moitié Italien, moitié Français, elle l'ignore, encore sous le choc de ce qui s'est produit... Des bribes de phrases lui parviennent et pénètrent l'univers cotonneux dans lequel elle est. Des mots comme : "responsabilités...stupidité", des phrases aussi..."si ton père vivait encore..." "et Nash dans tout ça ?" Une sonnerie de portable interrompt le blabla de Pepino qui en plus se retient de lui dire ses 4 vérités à coup de taloches...ce serait commettre une imprudence si Joy venait à se réveiller... Elle porte le téléphone à son oreille...c'est Nathanaël.
Juliana!!! Je suis heureux de t'entendre...
En effet Nathanaël semble toujours heureux, finalement gouverneur de l'île doit être un boulot formidable...grassement payé c'est certain, surtout lorsque l'on est aussi compréhensif que Nath... Plus on lui graisse la patte, plus il l'est ...un homme somme toute, tout simplement logique!
Tu n'as pas oublié le gala de bienfaisance dans 15 jours ? Je tiens à t'avoir à ma table.... Le gala...oui...j'y serai, Adelio m'en avait parlé.... Dis lui de t'accompagner, c'est un avocat de renom et un homme remarquablement intelligent... La conversation se poursuit...Juliana tente d'en finir au plus vite en parlant de ce qui intéresse vraiment le Gouverneur. Oui...tu recevras comme prévu un chèque d'un million de Dollars de la fondation Vanzetti... Je te fais confiance Juliana et je suis très impatient de te voir !!!! Pepino tend l'oreille, il peut capter toute la conversation et ne manque pas d'y apporter ses commentaires Tu m'étonnes qu'il est impatient...vieil escroc...
En effet, quelle personne ne serait pas impatiente de recevoir à sa table une femme qui porte sous le bras un chèque d'1 million de dollars et des poussières...de très grosses poussières que Nathanaël entreposera sur un compte numéroté en Suisse sans aucun doute.... Il continue à lui parler, elle répond machinalement... Moi aussi Nathanaël...oui j'embrasserai les enfants...à bientôt... Elle raccroche... Et Moi je ne suis pas invité ? Je ne suis pas assez bien pour être à la table de "Monsieur je ne veux que des vedettes et des gens hauts placés dans mon entourage" C'est ça?
Juliana s'enfonce dans le fauteuil, mains dans les poches...ferme les yeux..fait semblant de dormir pour se remémorer son visage...par moment c'est celui de Nash qui vient s'interposer...mais à la fin c'est celui d'Alexander qu'elle choisit...de toutes façons ils ne se reverront sans doute jamais...et c'est mieux ainsi...ce qu'elle éprouve pour Nash est une tendresse réparatrice, une forte attirance sensuelle et sexuelle, une complicité... De part et d'autre cela n'ira pas plus loin...trop de fantômes s'érigent entre eux...une sorte de barrière de sécurité. Avec Alexander, elle ressent une sorte de danger pour sa propre raison...un sentiment étrange de fragilité. La peur de tomber amoureuse et d'aimer un homme qui n'est pas fait pour elle...comme l'était Kim à une époque... Les histoires d'amour finissent toujours mal...aussi elle se jure de ne pas aller le voir au musée...elle se le jure pendant deux ou 3 secondes au moins...
Suite ici | |
| | | Prudence Black
Messages : 129 Date d'inscription : 17/07/2011
| Sujet: Re: Une rue dans le centre-ville Lun 28 Jan - 22:57 | |
| Ambiance
Dans le monde de Prudence, le mot NON n’existe pas ou alors ce qu’il signifie a été oublié depuis bien longtemps …
Alors que faire quand une personne a qui vous demandez une somme ridicule en échange de votre silence se permet de prononcer cette aberration ? Il n’y a pas beaucoup de solutions hélas … Il faut sévir et frapper là où cela fait mal …
C’est donc dans cet état d’esprit que Prue grimpe la série de marche menant au dernier étage d’un hôtel miteux du centre ville. Pressée d’en finir, elle avance rapidement sans se soucier de son nouveau garde du corps qui peine à la suivre.
Arrivée à destination, elle attend quelques seconde que Sergio la rejoigne et telles deux ombres, ils se faufilent jusqu’à la porte qui s’ouvre et se referme presque aussitôt derrière eux. A l’intérieur se trouvent deux filles en petite tenue et un homme qui semble bien mal en point… Affalé sur le lit et uniquement vêtue d’un caleçon, il ne sait pas encore que son petit voyage d’affaires sur l’île risque de lui coûter plus cher que prévu !
Fils unique d’un magnat de la presse, le pauvre chéri vient de se marier à la fille d’un avocat en passe de devenir juge à la cour suprême…
Depuis combien de temps est-il comme ça ? Environ une heure … Il va se réveiller avec une belle gueule de bois !! Parfait ! Vous en avez prit assez ? Oui madame... Je pense que cela va vous plaire.
Avec un sourire carnassier, Prudence prend l’appareil photo que lui tend la fille et regarde quelque uns des clichés …. On y voit ce cher homme dans des positions plus qu’explicites … Si avec ça son imbécile de père ne revient pas sur sa décision… La peur d’un scandale à haute échelle fait généralement son petit effet sur les êtres les plus bornés.
Empochant l’appareil numérique, Prue sors une enveloppe rembourrée de son manteau et la jette sur la table avant de se diriger vers la porte.
Je veux que vous soyez partis dans cinq minutes …. Bien madame…
Reprenant le chemin inverse avec autant de précaution qu'a l’aller, elle est bientôt à l’ abri dans sa voiture qui prend aussitôt la direction du cabaret.
La récréation est terminée, il est temps de se remettre au boulot….
| |
| | | Lara Delucas
Messages : 271 Date d'inscription : 24/07/2011
| Sujet: Re: Une rue dans le centre-ville Dim 24 Aoû - 17:01 | |
| avant chez les asano
29 : Avenue Principal du centre ville
Lara gare sa voiture de location sur l'avenue principale du centre ville de l’île . Elle se mêle aux touristes et habitants de l’île qui flânent devant les vitrines des boutiques en début de matinée. L'italienne s’arrête devant celle d'une bijouterie célèbre . Elle semble porter une attentions particulière aux bijoux exposés dont les prix ne sont pas affiché mais c'est un leurre. Elle se sert de la vitre en verre pour observer ce qui se passe dans son dos . Elle est a la recherche d'une ou plusieurs personnes qui la suivrait. Elle n'a pas que des amis sur ce bout de Paradis. Après avoir jeter un œil a sa montre, Lara se remet en mouvement et entre dans un Coffee Shop.
Alors qu'elle attend son tour dans la file , son téléphone émet un bip . Un légers sourire se dessine sur ses lèvres. Il avait accepté de la rencontrer c'est déjà un début. Un sentiment de culpabilité l'envahie , sa « fuite » quatre ans auparavant avait blessée certaines personnes . Des personnes qui comptaient pour elle plus qu'elle le pensait a cette époque. Lara commande un Frappucino puis après l'avoir payé s'installe a l'une des tables de la terrasse de établissement . Derrière ses lunettes de soleil , elle ressemblait a une touriste que prenait le temps d’apprécier sa boisson tout en regardant les gens aller et venir sur le trottoir. Son attention est attiré vers une groupe d'adolescente qui commentent a haute voix les dernières modes en vogue . Bien que très jeune , Sa fille deviendra adolescente au jour . Ressemblera t elle a ces jeune filles ?
Elle n'eut pas longtemps a attendre. Elle le repéra dans la foule avant que leurs regards se croisent. Vince reboutonne sa veste de costume et d'un geste machinal vérifie la présence de son arme dans l'holter d’épaule sous sa veste. Il ne prend pas la peine de s'acheter une boisson et se dirige vers la table que Lara occupe.
Bonjour Vince .. tu as l'air en forme entame t elle la conversation en italien comme si la veille ils s’étaient quittés.
Les traits de l'homme se fige de contrariété avant de se mettre qu'il se met à soupirer . Elle lui aura tout fait. Après un moment , il finit par tirer une chaise et s'assoie. [/size]
Qu'est ce que tu veux ?
Lara se met a sourire en réaction a son ton directe. [/size]
Je t'ai connue plus courtois … Lara peux tu me dire le pourquoi de ce rendez-vous ?
Dans sa voix , on pouvait une note d'irritabilité . Non , qu'il ne soit pas content de la revoir mais les circonstance n’était pas idéales. Le mort de Pepino et le départ de Juliana en Corée avaient les affaires courante péril d'une certaine façon . Les autres organisations criminels de l’île profiterait a coup sûr de chaque faiblesse de leurs concurrents. En plus s'il fallait gère la présence de Lara. Cette dernière enlève ses lunettes et le regarde droit les yeux .
J'ai besoin d'un nettoyage pour un lieu Quel type ? La totale … elle hésite un instant avant de continué .. de préférence par un externe ou qui n' ignore qui je suis …
Elle aurait pu demander a l'un des hommes de Corinna comme elle lui avait suggéré mais il fallait qu'elle évite de compromettre encore plus son amie sur le fait qu'elle connaît l’existence de la vie de Lara ces quatre dernières années. Et Juliana , ne serait pas étonnée qu'elle est demandé l'aide de son ancien bras droit .
Pour quand ? Et ou ? . Pour Hier ... répondit elle dans un sourire , tout en se levant … Elle sort son portable et envois un SMS ..Je viens de t envoyé l'adresse , ton gars n'aura qu'a se présenter au concierge de l'immeuble...
Vince saisit le poignet de Lara. Elle sent la chaleur de sa main sur sa peau.
Tu es de retour ? Juliana ? D'une certaine façon , t’inquiète pas tu gardera tes fonctions actuels dans l'organisation. Et j'ai rencontré Joy , il y a quelques jours … Ce n'est pas pour ça que je m’inquiète …
Lara se penche vers son oreille tout dégagent son poignet et lui murmure …
Moi aussi je suis contente de te revoir …
Elle l'embrasse sur la joue puis disparaît dans la foules . Elle a d'autres affaires a régler ce matin la … | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Une rue dans le centre-ville | |
| |
| | | | Une rue dans le centre-ville | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |