Heaven Island 3 ans plus tard
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 New York

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Lena Moretti

Lena Moretti


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MessageSujet: New York   New York Icon_minitimeDim 24 Juil - 16:16

Ambiance


Vous savez quoi, Moretti? Je vous emmerde!! Allez vous faire foutre! Vous savez très bien que je le ferai mais ne me prenez jamais... jamais pour votre larbin!!

Est-ce qu’il vient de lui raccrocher au nez ?!!!

Luna boue de colère…

On a un nouvel élément pour toi, il sera parfait.

Parfait mon cul ! On lui a collé dans les pates un incompétent qui en plus est imbu de sa personne ! Elle, elle sait que faire appel à des subalternes ne faisant pas parti de la familia ça créé toujours plus de problèmes que ça n’en résous…

Pour autant, lui a-t-on demandé son avis ? Non bien sûr, on s’était contenté de lui imposer un incapable qu’elle allait en plus devoir éduquer… Quelle perte de temps…

Mâchoire contractée, poing serrés, elle reprend lentement ses esprits, redevenant progressivement maîtresse d’elle-même.
Puisqu’il faut lui apprendre à qui il a affaire et dans quelle histoire il s’est fourré, elle y prendrait un malin plaisir. Un sourire s’épanouit sur ses lèvres maquillées de gloss.

Toute ancienne star du football américain qu’il est, avec son histoire plutôt chargée et sa violence à peine contenu… Il allait s’en mordre les doigts, et plutôt deux fois qu’une… Il ne la connaissait pas, il allait apprendre à la connaître… à ses dépends.

Elle n’est pas la fille et l’héritière de Vincenzo Moretti pour rien… Elle n’est peut-être pas celle qui est la plus haut placée mais elle vient juste après et de part cette position, elle se doit de se faire respecter par toutes les méthodes à sa disposition…

Un petit voyage s’impose. Elle n’avait pas programmé de se rendre à Heaven elle-même mais il semble qu’elle ne puisse pas faire autrement…


Va à...
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Corinna Mancini

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MessageSujet: Re: New York   New York Icon_minitimeDim 22 Déc - 12:14

-7-

Empire State of mind - Josh Vietti

Très tôt elle s'était levée. La veille elle avait préparé le nécessaire pour le voyage entre valise et dossier pour ne pas avoir à y penser le jour même.

Elle termina de s'habiller pris sa valise à roulette et son attaché case puis pris son ascenseur privé afin d'arriver au hall du casino pour y retrouver luca. Sans rien dire et voyant qu'elle n'était pas d'humeur il prit les affaires de l'italienne pour les charger dans la voiture pendant qu'une assistante courait après Corinna pour lui faire signer des documents avant son départ.

Même quand elle se déplaçait au sein du casino elle le faisait toujours avec des documents dans les mains à signer, elle n'avait pas de répit et plus les mois, années passaient plus l'emprise que le travail avait sur sa vie était importante. Elle lut les derniers contrats signa et s'engouffra dans la voiture qui la conduisit jusqu'à l'aéroport.
Une fois arrivée, elle descendit passa par les contrôles VIP vu que leur voyage était via un avion privé l'enregistrement ne se faisait pas de la même manière. Une fois passée on chargea ses affaires ainsi que celle de son cousin et elle monta à bord de l'oiseau de métal.

A l'intérieur Seiji et Sojiro étaient déjà présents. Elle s'installa le plus loin d'eux et prit une place contre le hublot. Luca se positionna en face d'elle afin d'avoir toujours un œil sur les frères. Une fois les ceintures bouclées, la porte fut fermée et le commandant de bord annonça le départ. Cori entendit vrombir l'avion et prendre de l'élan sur la piste afin de décoller.

Le voyage ne dura pas longtemps mais bien assez pour être dans un espace clos avec certaines personnes. Sojiro vint les voir afin de mettre en place les derniers détails de leur voyage. Avec lui elle arrivait à être assez détendu et pu lui parler sans qu'une pointe d'animosité prenne place. Elle valida le planning puis retourna à ses songes.
Seul la voix du pilote la fit en sortir quand il vint les prévenir qu'ils allaient bientôt amorcer la descente. Elle s'attacha et vit au loin Big Apple.

Une fois dans l'aéroport JFK, ils firent les démarches administratives, récupérèrent leurs affaires avant de rejoindre les véhicules mis à leur disposition par l'hôtel. Ils furent pris en charge de suite et conduit jusqu'au Four Season. Leur voiture fut la première à se garer, un chasseur pris leurs affaires tandis que Cori se dirigeait vers le comptoir de l'hôtel. Elle demanda sa chambre et elle prit la direction alors que les Yakusas arrivaient à peine.

Une fois dans sa suite elle arriva enfin à souffler comme si depuis le matin même elle se trouvait en apnée. Pourquoi était elle ainsi, pourquoi n'arrivait elle pas à se comporter normalement ? Elle alla se changeait et opta pour une tenue plus décontractée. Elle annonça à Luca qu'elle voulait aller se promener souffler. Ils n'avaient que très rarement le temps de le prendre afin de découvrir des lieux.

Ils quittèrent ensemble l'hôtel et commencèrent par remonter Park Avenue avant de prendre la 59ème et arriver sur Central Park et son Zoo. Elle se sentait enfin bien enfin détendu. Même si Luca et Milo étaient ses gardes du corps ils étaient avant tout des cousins, de la famille. Ils se connaissaient depuis l'enfance avaient fait les 400 coups ensemble même s'ils étaient légèrement plus âgés qu'elle.

Elle prit son bras et ils continuèrent leur visite de New York tout le reste de la journée. Demain serait autre chose mais aujourd'hui elle avait pu être normal...
Une normalité qui parfois lui manquait dans le monde ou elle vivait.
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Seiji Asano

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MessageSujet: Re: New York   New York Icon_minitimeSam 15 Fév - 17:58

-7-

New York - Cat Power

Depuis leur arrivée à New York chacun était resté de son côté. Pour quiconque les surveillant, ils étaient à n’en pas douter présent pour raisons professionnels.


Au petit matin Seiji et sojiro s’étaient préparés et avait commandé au service d’étage. Ils avaient rendez vous avec leurs homologues italiens à l’accueil de l’hôtel à 9h.
Fidèle à sa réputation Corinna était déjà présente quand ils arrivèrent au rez-de-chaussée. Ils demandèrent un véhicule pouvant les conduire à l’adresse des bureaux qui se trouvaient dans le quartier des affaires : Wall Street.
Rien de mieux qu’une société écran basée dans le cœur des bureaux d’entreprises plus prestigieuses les unes que les autres.
Une fois arrivée sur place, en levant la tête, on distinguait un bâtiment de plusieurs dizaines d’étage ce qui n’avait rien d’étonnant dans ce quartier New-Yorkais. Il devait le reconnaitre en affaire elle savait y faire et connaissait son métier sur le bout des doigts. En entrant dans l’immeuble de verre la ou se trouvait sur une plaque tous les noms correspondants aux sociétés logeant ici, on pouvait y lire : AFI american financial investisment. Rien n’avait été laissé au hasard. Une fois dans l’ascenceur, Corinna sélectionna le 36ème étage. Quand l’ascenceur s’arrêta et ouvrit ses portes ils se trouvaient déjà dans les locaux de la société. Des bureaux à perte de vue, des open space avec des gens courant partout.
Tous les employés en dehors des trois personnes à la tête de l’entreprise, pensait travailler pour une énième société d’investissement, de courtage. Cependant en même temps qu’ils travaillaient pour des gens lambdas, derrière ils permettaient le blanchiment de sommes astronomiques venant de milieux moins recommandables. Corinna d’un pas décidé se dirigea naturellement vers le bureau du responsable, frappa et entra avant d’y avoir été invité.
L’homme qui était derrière le bureau, était petit , rondouillard avec des lunettes carrées qui lui cachait la moitié du visage. A la vue de l’italienne il se leva d’un coup et vint la saluer. Corinna présenta alors toutes les personnes se trouvant la. L’homme se nommait Steve Altridge. Il prit une pile de documents et les convia à le suivre jusqu’à la salle de réunion.


Comme tout le reste la salle était très chic, classieuse sans pour autant être tape à l’œil. Altridge mis en place le rétroprojecteur et commença à faire une présentation sur la manière dont les fonds Asano avait été investi, en fonction de la fluctuation des marchés, diagrammes à l’appui. Corinna suivait d’un œil distrait connaissant déjà la présentation qu’elle avait au préalable validée. Tout ceux présent dans la pièce savait que cette réunion, ce qu’ils disaient n’avaient pour but que d’induire en erreur le fisc. Il pouvait y avoir des micros partout et ici aussi.
La réunion dura toute la matinée. A la fin de celle-ci, Steve Altridge en bon représentant financier avait réservé une table pour ses quatre hotes, son bras droit et lui-même. De son bureau il fit appeler un chauffeur afin d’être transporté jusqu’au restaurant ou le déjeuna se déroula sur une note légère.


Seiji avait été surpris du mutisme de Corinna. Elle était encore plus froide et plus distante qu’à l’accoutumée. Etait-ce encore un moyen de mettre une barrière entre les Yakusas et les ritals ? Il n’en savait rien, toutefois cette attitude le laissait perplexe.
Le repas finit, la voiture de l’hôtel attendait devant afin de prendre ses clients. Corinna s’était avancée la première et avait déjà pris place dans le véhicule quand le vol se passa sous les yeux ébahis des trois hommes.


En effet une équipe de trois jeunes hommes arriva rapidement. L’un ouvrit la porte du chauffeur pour le tirer vers l’extérieur et prendre sa place. Un second entra par la ou était passé Corinna et le dernier remonta dans leur véhicule. La limousine partit sur les chapeaux de roues, suivi par une vieille voiture dont luca nota le numéro.



Le rendez-vous d’affaire venait de se transformer en kidnapping…
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Corinna Mancini

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MessageSujet: Re: New York   New York Icon_minitimeDim 23 Mar - 17:13

-8-

Hell frozen rain - Mary Elizabeth McGlynn (BO silent hill)

Elle ne voyait rien un bandeau cachant sa vision, mais à l'odeur elle devait être dans un lieu humide, un ancien entrepot, un immeuble desinfecté. Ils devaient surement se situer dans le bronx, cela correspondait aux types de bâtiments se trouvant à une telle distance de la ou elle avait été emmené.
Elle pensa de suite à Luca. Pourvu qu'il n'appelle pas Heaven.  Les yakusas ne permettraient pas de toutes façons que la collaboration entre les italiens et eux ne finissent par un rapt ainsi en leur présence.
Ses ravisseurs étaient partis depuis combien de temps ? Seul un goutte à goutte rythmait le temps qui s'écoulait. Elle ne pouvait rien faire ses liens étaient bien trop serrés et elle s'entaillait plus les chairs qu'autre chose en voulant s'en défaire.
Alors naturellement son esprit se mis à divaguer.
Qui était elle ? Avait elle un semblant d'intérêt pour qui que se soit qui ne soit pas professionnel ? Elle ne savait plus si elle agissait parfois encore pour elle. Sa vie aujourd'hui n'était plus que dictée pour la famille mais pouvait elle aussi vivre en dehors de cela. Quand elle avait vu Lara avec sa fille, elle s'était demandée si un jour elle aussi pourrait avoir la chance de donner la vie au lieu de la prendre ? Dans sa tête elle entendait les doux rires de celle qui était comme sa nièce.  Alors qu'elle pensait être seule elle distingua au loin des voix. Elle essaya de se concentrer mais elle ne capta que des bribes d'informations.


Putain... qui... nana ?


Pas... argent... rançon... a qui ?

Apparemment il ne devait pas la connaître ils voulaient surement de l'argent, mais à qui ils pourraient remettre la demande?A luca vu qu'ils savaient dans quel hôtel elle séjournait, mais comment, pourquoi, pourquoi elle... N'avait elle pas assez souffert dans son enfance, n'avait elle pas le droit de vivre sans la peur de se retourner ?
Elle savait que sa vie ne serait jamais que dictée par les codes mafieux et pourtant elle ne s'en était jamais plein jusqu'à aujourd'hui mais la question qui revenait sans cesse c'est si elle pourrait un jour concilier sa vie d'italienne avec un rôle plus personnel plus féminin.
Son esprit continua de divaguer, c'était le seul moyen qu'elle avait pour avoir la sensation qu'elle n'était pas la et mieux tenir le coup face à ce nouveau coup du sort.
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Seiji Asano

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MessageSujet: Re: New York   New York Icon_minitimeDim 23 Mar - 18:03

-8-

The dragster Wave - Ghinzu

Tout c'était passé à une vitesse ahurissante. Ils n'avaient rien pu faire si ce n'était relever le chauffeur qui avait jeté comme un malpropre sur le trottoir. A peine le temps de se retourner que la police était déjà présente pour prendre leur témoignage. Ici ils ne pourraient pas agir à leur guise, ils devront être prudent.
Seiji pendant qu'il était emmené au poste local avec Sojiro et Luca pour que les policiers prennent leur déposition envoya un message en urgence à Rui afin que celui-ci fasse une recherche sur le véhicule. S'il était équipé d'un GPS, Seiji voulait qu'il trouve un moyen de craquer le code pour trouver la route qui avait été prise ainsi que la ou se trouvait le véhicule.

Ils perdirent tout trois une heure au poste de police. Une fois dehors ils se dirigèrent vers l'hôtel pour établir les actions à mener. Sur le chemin de l'hôtel, Luca avait confirmé qu'il préférait qu'ils règlent cela ici sans en avertir l'île. Cela apporterait plus de problème et de questions que de réelles solutions et ils n'avaient pas de temps à perdre en conciliabules.

Une fois leur chambre atteinte, Sojiro prit son ordinateur portable et le connecta via sa clé pour ne pas être sur le réseau de l'hôtel au cas ou la police essayait de savoir s'ils ne feraient pas de recherches de leur côtés.
Luca sortit un plan New york et un de Manhattant qu'il étala sur la table et d'un marqueur nota le point du hold up.
Il avait été demandé aux financiers qu'ils avaient rencontré de retourner bosser et de faire comme si de rien était.

Le téléphone de Seiji sonna. Il décrocha de suite et mit le haut parleur. La voix de Rui retentit dans la suite ou se trouvait les trois hommes.


Alors j'ai réussi avec un pote à accèder à distance à l'historique du GPS, celui-ci a été utilisé par les ravisseurs pour quitter au plus vite l'île. Au vu de leur trajet ils sont partis vers le bronx. Ils ont fait un arrêt vers le 432 place austin,  puis au 1307 avenue Viele et enfin un au 1001 river avenue avant de s'arrêter au 2263 cincinnati avenue.
Voilà c'est tout ce que je peux vous dire pour la voiture.

Et pour son portable ?

Rien il est éteint et on ne peut pas demander à ce qu'il soit allumer par son opérateur. Surtout que je pense qu'ils ont du enlever la batterie pour être tranquille.

Bon merci, si j'ai besoin de toi je te rappelle.

Seiji raccrocha et fit le point. Luca avait noté d'un point sur la carte du bronx les différentes adresses que Rui leur avait fourni.

Ils avaient brouillé les pistes pour qu'on ne les trouve pas facilement.


Au vu de la ou ils ont laissé la voiture je ne pense pas que se soit ici. De plus c'est un quartier résidentiel et ca ne serait pas simple de cacher quelqu'un.
Il ne nous reste plus qu'une chose à faire c'est de se partager les 3 endroits pour inspecter. Luca tu iras place austin, Sojiro tu iras voir sur la river avenue et je m'occuper de vVele avenue.


Tous acquiècèrent.

On ne pourra faire cela qu'à la tombée de la nuit pour ne pas nous faire repérer. Je vais appeler un contact qui va nous fournir tout ce dont nous pourrions avoir besoins, armes, couteaux, tenue, cordes...

Il est désormais 16h dans 4heures nous partons.


Luca parti dans sa chambre se reposer. Sojira quand à lui prit son ordinateur pour examiner un peu plus les lieux à visiter, tandis que Seiji appelait son contact. Il lui fit la liste de ce qu'il avait besoin et en 3 exemplaires pour tout.
Une fois l'appel finit il se dirigea vers le bar et se servit un verre d'alcool avant de regarder au loin central Park par la fenêtre.

Bien que les italiens et les japonais n'étaient nullement amis, alliés, il était hors de question que lui chef des Yakusas laisse une femme avant d'être de la mafia être ainsi enlevé sous ses yeux. S'il devait un jour prendre la main sur des territoires ce ne serait pas ainsi et se serait selon ses règles. Il refusait de se l'avouer mais était ce les seules raisons qui le motivait...
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Corinna Mancini

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MessageSujet: Re: New York   New York Icon_minitimeLun 24 Mar - 21:44

-9-

Selah Sue - This World

Depuis combien de temps était elle présente dans ce local ? Elle commencait à perdre la notino du temps et ce bandeau ne l'aidait pas à essayer de prendre des repères. Elle devina que la nuit prenait possession du ciel. Même si elle ne voyait rien l'obscurité dans laquelle elle se trouvait paraissait plus oppressante.

Un autre détail qui la mit sur la piste le froid et l'humidité. Corinna avait de plus en plus froid. Pourtant elle portait un manteau chaud mais cela ne suffisait pas. Le bout de ses doigts était engourdi et elle n'arrivait pas à faire circuler le sang pour essayer de se réchauffer. Les ravisseurs n'étaient toujours pas venus la voir lui parler et l'impatience gagnait tout doucement l'italienne.

Autant au début elle se sentait prise au piège autant la la rage prenait place dans son être et la révolte pointait le bout de son nez. N'y tenant plus elle se mit à crier, non pas par peur mais pour tenter de faire réagir les petites frappes et les faire venir à elle. Les noms d'oiseaux fusèrent et elle distingua une porte qui s'ouvrait.


C'est pas fini ce bordel ? Elle veut quoi la p'tite dame ? Notre planque est pas assez luxueuse pour la bourge ?

Je ne suis pas bourge et je ferai du bordel si j'en ai envie. Je suis la depuis...

Non mais tu te prends pour qui ? Ici t'es rien, nada, peanuts, alors tu la fermes connasse.

Alors pour vous se sera Madame connasse et bien que je ne sois rien, j'aimerai boire et manger un morceau.

Tu veux pas non plus que je te libère ? Putain encore une qui se croit plus douée que les autres.

Corinna bouillonnait, le sang italien n'était pas dans ses veines pour faire figuration.

Alors maintenant tu vas m'écouter, tu ne sais pas qui je suis, mais je peux te promettre que quand je saurais qui tu es, tu regretteras amèrement d'avoir croiser ma route.

Le ravisseur se mit à rire.

Non mais voilà qu'elle se prend pour une personne ayant du pouvoir. Mon dieu j'ai peur je tremble.

Tu devrais, mais tu as raison, laisse moi le bandeau, laisse moi les mains attachées car tu pourrais être surpris.

Elle l'agaçait prodigieusement. Il s'approcha d'elle l'attrapa par les cheveux et lui pencha la tête à l'envers.

Surpris... Laisse moi rire, tu n'es qu'une pauvre fille. Alors ta gueule avant que je t'écrase ta jolie petite tronche.


Corinna répliqua en lui crachant à la tête. L'homme furieux lui colla une gifle monumentale et elle sentit qu'il allait recommencer quand un bruit se fit entendre. Le truand se mit à parler à quelqu'un d'autre.


T'es qui toi ? Comment tu es arrivé ici ? Dégage pendant qu'il est temps ?


Après ce ne fut que des coups que des bruits de combats, jusqu'à l'un des autres comparses des kidnappeurs plaça un couteau sous la gorge de Cori.

Toi la tu laches mes potes sinon je la saigne.

Le silence s'installa un dixième de seconde avant qu'un son comme une flèche passa près des oreilles de l'italienne. Elle n'eut pas le temps d'essayer de saisir ce qui venait de se dérouler, car le ravisseur entraina dans la chute la chaise assez violemment. Le dernier son qu'elle entendit avant que sa tête tape sur le sol, et que la nuit prit place dans son esprit, fut :

NON Corinnna...
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Seiji Asano

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MessageSujet: Re: New York   New York Icon_minitimeMar 25 Mar - 22:17

-9-

Too close - Alex Clare

Il avait attendu son contact à l’hôtel pendant deux heures. Quand celui-ci était arrivé il avait amené trois sacs. Un sac par homme. Le contact ne resta pas il prit son argent et disparu comme il était arrivé. Les trois protagonistes firent l'état des lieux du sacs puis Sojiro donna à chacun un feuille avec toutes les données qu'il avait trouvé concernant les lieux ou ils devaient chercher.
Il avait sorti un plan grossi de la zone à couvrir avec dans des cercles les bâtiments qui étaient aujourd'hui désaffectés, les sociétés qui avaient fait faillites, tout endroit ou l'on pouvait garder captif une personne.

Quand l'heure arriva ils quittèrent l'hôtel avant de se diriger chacun dans une agence de location de véhicules pour louer une voiture afin d'être libre de leur mouvement.
Seiji prit possession de la berline que l'agence lui proposa, mis son sac dans le coffre avant de prendre la direction du Bronx. Il remontait tranquillement sans faire d'excès de zèle même si plus les minutes passaient plus l'agacement de la situation le rongeait. Il arriva à proximité de sa zone de recherche. Il fit le tour du quartier pour voir l'activité qu'il y avait encore à cette heure. Les derniers employés de quelques sociétés sortaient se confirmant par les lumières qui disparaissaient au fur et à mesure des façades.

Seiji gara alors la voiture dans une ruelle, sortit et ouvrit le coffre. La il se prépara, changea de tenue pour quelque chose de plus adéquat que son costume trois pièces. Tenue noire veste en cuir, pour être le plus discret. Il s'équipa des armes que lui avait fourni son contact, couteau, shiruken qu'il manipulait depuis l'enfance. En dernier recours il avait une arme et 2 chargeurs supplémentaires mais il préférait utiliser des armes plus silencieuse au cas ou des patrouilles de police viendrait à faire leur ronde.

La nuit enveloppait enfin la ville américaine et Seiji consulta le plan. Calmement à l’affût du moindre bruit il examina consciencieusement toutes les bâtisses, déplaçait des morceaux de taules, pour voir dans les cours intérieures. Rien, depuis une heure rien du tout, ils s'étaient donnés jusqu'au petit matin. A 7 heure du matin s'ils n'avaient pas trouvé ils devaient revenir à l'hôtel.

Voulant se poser pour réfléchir il traversa l'avenue Veile pour se trouver un banc devant un ancien garage qui avait du fermer bien qu'apparemment de nombreuses poubelles sur roues soient toujours en circulation. Un lampadaire éclairait juste le banc ce qui permit à l'asiatique de faire le point sur ce qu'il avait fait et ce qu'il lui restait à examiner. Alors qu'il essayait de planifier la ronde qu'il allait mener, il entendit un cri strident. Seiji releva la tête cherchant à savoir d’où cela venait, mais aucun bruit. Son imagination devait lui jouer des tours quand un deuxième cri venant retentit à nouveau. Il plia à la hâte le papier et le rangea dans sa poche tout en se levant pour détecter d’où était venu ses cris.


Cri encore, que je t'entende, se murmura t-il.

Le cri ne se fit pas attendre. Cela venait du garage. Il chercha une entrée, rien. Il contourna le bâtiment et vit un grillage découpé sur la partie basse. Il le souleva pour arriver dans la cour du garage. A l'arrière il vit une voiture plus récente que les carcasses de tôle.
Une faible lumière lui parvenait de l'intérieur. Il examina tout l'extérieur pour voir ou se situait les différents accès.

Il dénombra 3 accès, le premier qui devait donner sur ce qu'était anciennement l'accueil du garage et d’où parvenait la lumière, une double porte qui devait servir à faire rentrer les voitures dans l'atelier et une porte qui devait être réservé pour les employés s'il y en avait eu un jour.
Il sortit de sa poche de quoi crocheter la serrure. Celle-ci ne résista pas longtemps. Il entrouvrit à peine la porte juste de quoi entrer et regarda ou il mettait les pieds tout en restant dans l'obscurité la plus totale.
Il s'approchait doucement des voix au loin qui lui parvenait. Alors qu'il continuait d'avancer, il aperçut ce qui au début était une ombre pour devenir une forme humaine.

Il était à porté de voix et il l'entendit enfin. Il l'avait retrouvé. Il aurait du appeler les deux autres mais le temps lui était compté il le sentait. Corinna s'énervait et n'allait pas éternellement rester ainsi prisonnière sans rien dire.


Tu devrais, mais tu as raison, laisse moi le bandeau, laisse moi les mains attachées car tu pourrais être surpris.

Elle se mettait à le menacer. Seiji secoua la tête, si la situation n'était pas si tendue il aurait presque eu envie de sourire.

Surpris... Laisse moi rire, tu n'es qu'une pauvre fille. Alors ta gueule avant que je t'écrase ta jolie petite tronche.

La il n'était plus question de rester en tant qu'observateur, il devait intervenir, car l'homme ne paraissait pas vouloir la laisser.

Il sortit de l'ombre prit un shuriken dans la main. L'homme entendit un bruit et se tourna en direction de Seiji.


T'es qui toi ? Comment tu es arrivé ici ? Dégage pendant qu'il est temps ?

Pour toute réponse, voyant l'homme sortir un couteau, Seiji lança son shuriken atteignant sa cible au niveau de la main. Il ne voulait nullement les tuer, il n'était pas venu sur New York pour faire parler d'eux et il préférait que tous restent vivant. Alors que l'homme rageait de douleur Seiji arriva rapidement à sa hauteur pour lui décocher un violent coup du gauche qui vint percuter la mâchoire inférieure du truand qui perdit l'équilibre sonné par le choc.

Une fois l'homme à terre Seiji voulut aller voir Corinna afin de s'assurer qu'elle allait bien quand deux autres hommes firent irruption dans l'atelier. Le premier arriva sur Seiji voulant le frapper. Le japonais esquiva, lui envoya un coup de pied rotatif en pleine tête.
Le premier reprenant ses esprits et voulant se lever Seiji alla en sa direction mais fut stoppé par une phrase.

Toi la tu lâches mes potes sinon je la saigne.

Seiji se retourna pour voir le dernier lascar, le plus grassouillet des trois menacer d'une arme Corinna.
Discrètement l'asiatique attrapa sur sa ceinture un second Shiruken et l'envoya au niveau au niveau de la jambe du kidnappeur. Ce dernier surpris, lâcha le couteau avant de perdre l’équilibre. Voulant se rattraper à quelque chose il agrippa le dossier de la chaise et emmena Corinna avec lui.


CORINNA

Seiji encore plus énervé, décocha un coup pour mettre K.O le premier des ravisseurs avant de se diriger prestement vers la jeune femme. L'homme qui hurlait de douleur comme un porc qui égorge eut pour toute réponse un violent uppercut.

Du silence, enfin.

Il releva la chaise, défit le bandeau qui couvrait une partie du visage de Cori.

Corinna, Corinna, vous m'entendez.

Alors qu'il lui avait maintenu la tête, il se rendit compte qu'une sensation de moiteur était sur ses mains. Du sang. Sa tête avait du percuter le sol et avait assommé la jeune femme. Ne voulant pas traîner trop longtemps dans les parages, il défit les liens et la prit dans ses bras pour la faire quitter les lieux. Ses mains, la peau de son visage étaient gelées.

Arrivés à la voiture il l'installa à l'arrière allongée, et mis le contact avec le chauffage à fond afin de la réchauffer. Il ne pouvait décemment pas la ramener au Four seasons ainsi, ni même à l’hôpital, l'histoire aurait été trop longue à raconter et jusqu’où cela serait il remonté.

Il prit alors la décision qui s'imposait à lui tout en roulant. Il devait trouver pour commencer un drugstore ouvert. L'avantage de la ville qui ne dort jamais c'est que l'on peut trouver une officine à tout heure. Il chercha à l'aide de son téléphone et se laissa guider.

Une fois devant il se gara. Il laissa la femme dans l'habitacle pendant qu'il achetait des compresses du désinfectant et tout autres produits lui permettant de soigner les plaies. L'achat fait il se remit en route jusqu'à tomber sur un motel pour se reposer et se remettre sur pieds avant de reprendre comme si de rien était...
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Corinna Mancini

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MessageSujet: Re: New York   New York Icon_minitimeJeu 15 Mai - 19:14

-10-

You & Me - Flume remix disclosure feat eliza doolittle

Elle commençait doucement à reprendre ses esprits. Les yeux encore fermés elle se passa la main sur la tête. Une douleur violente parcourait son crâne. Au touché elle sentit qu'on lui avait fait un bandage. Elle ouvrit alors doucement ne sachant pas ou elle était et surtout qui était présent. De loin elle percevait une voix sans en distinguer les intonations et donc sans pouvoir la reconnaître. Une porte s'ouvrit et instinctivement elle reprit la position qu'elle avait.

La personne se rapprochait d'elle et remonta juste la couverture sur elle avant de sortir. Elle attendit quelques minutes jusqu'à entendre encore sa voix à l'extérieur. Elle ouvrit enfin les yeux. Elle dut s'habituer à l'obscurité qui l'entourait, seul un jet de lumière venait de l'extérieur. Un néon qui clignotait. Elle n'était plus dans la planque de ceux qui l'avait kidnappé mais dans une chambre d'hôtel.

Elle se redressa fit descendre la couverture et se rendit compte qu'elle ne portait sur elle plus que son top. Elle se leva prestement et failli perdre l'équilibre avant d'être rattrapé in extremis par la personne qui était rentré à ce moment la.

Elle leva la tête et le vit. LUI. Oui lui, lui, lui, lui encore et toujours lui. Elle plaça ses deux mains contre lui pour le repousser violemment.
Le sang lui battait les tempes, elle respirait lourdement, la colère monta avant de sortir tel un volcan.


Vous, pourquoi êtes vous la ? Que m'avez vous fait ? Pourquoi suis je dans cette tenue ? Ou est mon cousin ? Que s'est il passé.

Seiji sentant qu'il fallait y aller doucement s'approcha les mains devant comme quand on veut apprivoiser un animal.

Rien, Corinna , je ne vous ai rien fait, je vous ai juste trouvé. Si vous voulez bien vous calmer je vais tout vous expliquer.

Cela n'arrangea rien elle s'énerva d'autant plus sa voix partant dans les aiguës.

Vous voulez que je me calme alors que je suis presque complètement en sous-vêtements dans un hôtel en votre compagnie.

Elle avait prononcé le dernier mot avec un tel dégoût d'une manière si méprisante que Seiji du prendre sur lui. Elle venait de traverser une épreuve et elle n'avait pas toutes les cartes en main pour raisonner correctement.

Oui je vous ai enlever une partie de vos vêtements car lors de votre chute vous êtes tombés à même le sol trempé du garage ou vous étiez séquestré. Vous ne vous souvenez de rien ? Suite à votre kidnapping, nous avons, votre cousin, mon frère et moi même tout mis en œuvre afin de me retrouver.


Le fil de l'histoire était en train de repasser dans sa tête, oui son kidnapping, le froid, l'humidité qui s'infiltrer contre son corps, et son nom, la voix de Seiji avant que le noir prenne place.
Elle s'approcha de lui, les mâchoires serrées agitant son doigt devant lui.


Et comme par hasard c'est vous qui me trouvait... Vous vous moquez de moi ? M'amener en plus dans un motel.

Vous auriez préféré un hôtel luxueux ? Un hôpital alors que vous étiez inconsciente ? A moins que vous ne vouliez que tout le monde apprenne ce qui s'est passé.

Il l'énervait avec son style, ses pseudos bonnes manières avec sa façon d'avoir réponse à tout, elle arma son bras pour lui décocher une baffe sans atteindre son but. Il attrapa le poignet de la jeune femme.


Lâchez moi. Vous m'entendez lâchez moi.

Elle fulminait. Lui n'arrivait plus à garder son calme. Il avait su réprimer tout sentiment, ne rien montrer mais il avait été inquiet et ce qu'elle faisait l'agaçait au plus haut point. Il l'attira à elle et attrapa ses lèvres avec fougue.

Elle se dégagea, plongea son regard dans le sien et ne trouva rien à dire. Elle ne savait ce qui se passait mais la peur, l’adrénaline de ce qui s'était passé, prenait le pas sur le reste. Seiji ne sachant s'il allait de nouveau devoir esquiver une baffe ne bougea pas et qu'elle ne fut pas sa surprise quand furieusement elle se plaqua contre lui pour l'embrasser à son tour. Par ce baiser elle se sentit vivre et décida de profiter de cette instant même si elle savait qu'elle ne le devait pas.

Cette fois ci et même si elle était sous le coup d'un choc, elle savait parfaitement ce qu'elle faisait.
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Seiji Asano

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MessageSujet: Re: New York   New York Icon_minitimeSam 17 Mai - 21:19

-10-

Holding on for life - Broken Bells

Il s'était attendu à tout sauf à cela. Elle ne l'avait pas repoussé elle était venue à lui dans un baiser passionnel. La langue de chacun cherchait l'autre avidement.
Seiji plaça ses mains dans le bas du dos et remonta doucement le tissu du top avec délicatesse. Leur bouche ne se quittèrent que le temps de faire passer le haut de Cori par dessus sa tête. Il souleva doucement la jeune femme pour la poser à même le lit.

Pas un mot n'étais émis. Dans le silence de la chambre on entendait juste leur respiration saccadé par l'envie, le désir l'excitation. Il ota son tee-shirt avant de s'approcher de l'italienne. Leur regard parlait pour eux. Il ne savait pas pourquoi mais il désirait cette femme, elle arrivait par un regard un geste à l'ensorceler. Ils s’apprivoisèrent du regard se touchant au début du bout des doigts comme s'ils pouvaient se brûler avec le feu du désir qui risquait de les consumer. Ils savaient pertinemment que c'était la dernière chose à faire et pourtant rien, ni personne n'aurait pu à cet instant arrêter ce qui allait se passer entre eux.

Seiji s'avança doucement pour qu'il ne soit plus qu'à quelques centimètres du visage de la jeune femme. Il hésita, ne sachant si elle le voulait vraiment. Cori lut l'interrogation dans les yeux du Japonais et d'un mouvement lui montra qu'elle savait ce qu'elle voulait. Elle retourna, d'un geste brusque, l'homme qui se retrouva plaqué sur le dos, la jeune femme sur lui. Elle avait à ce moment la le pouvoir et apprécia cet instant aussi fugace fut il car elle ne s'attarda pas dans des questions qui n'avaient lieu d'être elle se pencha sur lui pour lui donner un baiser langoureux. Il n'en fallait pas plus à Seiji pour abaisser toutes les barrières qu'il aurait pu se fixer. Il mit une main à l'arrière de la tête de Cori et une dans son dos pour bien la sentir contre lui leur torse coller l'un contre l'autre. Les frissons parcouraient leur deux corps.

Elle se défit de son étreinte et descendit lascivement pour arriver au niveau du bassin du Yakusa. Elle défit sa ceinture, lui enleva son pantalon. A ce moment la plus de possibilité de revenir en arrière. Il la laissa faire, il avait la sensation qu'elle avait besoin de ce moment, comme si elle cherchait à se prouver qu'elle existait qu'elle était bien vivante.
Elle plongea son regard dans le sien. N'y tenant plus il se redressa, attrapa la jeune femme la souleva pour sortir du lit, il arracha presque ses sous-vêtements, fit descendre les siens, avant de plaquer dos au mur la jeune femme avant de ne faire plus qu'un avec elle. Quand il prit possession de son corps le premier son sortit de la bouche de Cori, elle se cambrait sous les mouvements de son partenaire, ses cheveux dansaient dans sa nuque ce qui la rendait encore plus désirable. Seiji enleva une des mains du dos de l'italienne pour la passer au niveau de sa poitrine. C'était comme s'il découvrait son corps pour la première fois, comme s'il n'y avait jamais cet autre soir. Il l'entendait prenant du plaisir et cela décupla le sien. Il accéléra le rythme et quand il l'entendit hurler une ultime fois il laissa échapper un râle de bonheur. Ils restèrent collés l'un à l'autre contre le mur un certain temps, celui de reprendre leurs esprits.

Il la déposa alors au sol et toujours sans un mot elle alla s'allongeait. Elle défit juste les draps se glissa dessous et éteignit la lumière. Seiji fut surpris de la situation mais elle était une énigme pour lui, ses actions, ses réactions il n'arriverait peut être jamais à la connaître. Il décida de se coucher aussi. Il tira les draps et dans la pénombre en regardant son dos il distingua la marque. Il approcha le doigt pour le passer dessus mais abandonna l'idée. Il s'allongea à son tour et éteignit.

Le sommeil ne vint pas de suite. Ce qui venait de se passer était sur réaliste. Qu'est ce que cela voulait dire ? Avait il été juste l'objet d'une nuit ? Et si tel était le cas, en quoi cela pouvait le déranger ? Il avait fait de même avec d'autres femmes alors pourquoi tant de questions pour celle la ?

Il continua de se poser des questions jusqu'à ce que le sommeil l'emporte, espérant que celui ci lui apporterait si ce n'était des réponses au moins un peu de repos après cette journée mouvementée.
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Corinna Mancini

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MessageSujet: Re: New York   New York Icon_minitimeLun 19 Mai - 20:51

-11-

Wonderful Life - Hurts

Elle n'avait quasiment pas dormi ou juste d'un œil. Après ce qu'elle venait ou plutôt ce qu'ils venaient de faire son cerveau était en ébullition. Elle sentait que cela allait la travailler un certain temps avant de passer à autre chose. Pourquoi ? Pour ce sentir exister elle aurait pu trouver autre chose, prendre les clés de voiture du Japonais pour conduire à vive allure dans le bronx. Oui se sentir exister par la vitesse aurait pu être tout autant électrisant que le sexe.

Ce qui était fait était fait...

Elle se leva doucement espérant ne pas le réveiller et s'éclipsa dans la salle de bain. Elle prit une douche rapidement et aussi discrètement que possible. Elle récupéra ses vêtements ou tout du moins ce qu'il en restait. Elle s'habilla et s'approcha des affaires de Seiji. Elle fouilla ses poches trouva son portefeuille et prit le liquide qu'il y avait. Alors qu'elle reposait le pantalon, elle le vit allonger sur le ventre dans le lit. Le drap était descendu et de loin elle distingua la présence du tatouage. Lui non plus ne l'avait pas enlevé mais était ce pour les même raisons qu'elle ?

Plutôt que de chercher une réponse elle sortit de la chambre d'hôtel sans laisser un mot.

Elle se dirigea vers l'accueil et demanda à se servir d'un téléphone. Elle appela Luca lui indiquant ou elle était pour qu'il vienne la chercher avec toutes ses affaires au plus vite. Une demi-heure plus tard il était devant le motel. Elle prit place dans le véhicule et demanda au chauffeur de se diriger vers l'aéroport Kennedy.

Pendant le trajet elle expliqua à Luca tout ce qui s'était passé, les kidnappeurs, Seiji l'ayant trouvé et ramener dans un hôtel pour la soigner et qu'elle se repose. Luca lui apprit que rien n'avait fuité et il lui tendit son sac à main qu'elle avait jeté hors de la voiture lors de son enlèvement. Elle essaya d'allumer son portable mais celui-ci n'avait plus de batterie.  Le reste du trajet se fit en silence jusqu'à ce que le chauffeur leur annonce qu'ils étaient arrivés.
Luca alla chercher un chariot pour mettre leurs bagages pendant que Corinna payer le chauffeur. Ils entrèrent dans le terminal et se dirigèrent vers les guichets pour acheter des billets pour le prochain vol en direction d'Heaven.

Ils eurent de la chance ils n'avaient qu'une heure à attendre avant l'enregistrement des bagages. Elle en profita alors pour se diriger avec des vêtements propres et en bon état vers les toilettes pour dames et se changea. Elle avait opté pour un pantalon noir en flanelle ainsi qu'un caraco et un gilet blanc. Elle retourna auprès de Luca et allèrent directement prendre un petit déjeuner. Depuis combien de temps n'avait elle rien avalé. Elle regarda d'un œil distrait les informations sur l'écran sans vraiment y faire attention. Elle avait demandé au patron du café si elle pouvait recharger son téléphone et il accepta sans problème. Elle attendit le dernier moment pour le débrancher afin d'avoir un maximum de batterie.

L'aéroport appela pour l’enregistrement de leur bagage. Luca s'occupa de tout pendant que Cori allumait son téléphone. Elle avait eu un grand nombre d'appel en absence mais la majorité venait de Lara. Elle la rappela dans la foulée afin qu'elle ne s'inquiète pas de trop.

Leur conversation fut brève mais elles se promirent de se voir le lendemain. Que lui dirait elle ? Elle lui parlerait du kidnapping mais le reste ? Non ca suffisait.

Son numéro de vol venait d'être appelé pour monter dans l'avion. Elle se dirigea vers la porte d'embarquement. Alors qu'elle allait emprunter la passerelle elle reçut un sms.


« Partir comme une voleuse alors que je vous ai sauvé. J'espère vous revoir bientôt. »

Elle jura en italien avant d'éteindre son téléphone. Une fois installée en première classe elle demanda à l’hôtesse de ne pas être déranger. Elle essaierait de dormir dans un endroit ou elle savait qu'il ne pourrait pas venir la déranger.
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