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| Parc de Lorena Hills | |
| | Auteur | Message |
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Kang Jae Wook
Messages : 42 Date d'inscription : 30/07/2011
| Sujet: Parc de Lorena Hills Mar 9 Aoû - 18:27 | |
| Sunday Morning... Je n'ai jamais su rester enfermé toute la journée entre quatre murs. Forcément, ce n'était pas pour plaire à mes managers lorsque j'étais encore en Corée puisque cela voulait dire qu'ils devaient me suivre ou s'arranger pour mettre en place un service de sécurité afin que je ne risque pas de me faire "agresser" par des fans. La plupart du temps, ils m'opposaient donc un refus catégorique aux demandes de sorties que je leur faisais. Ces fois-là, je devais faire le mur !
Ce qu'ils n'ont jamais compris, c'est que, au delà de leurs gros sous, si je reste enfermé, ma musique aussi. Elle reste dans mon crane, incapable de s'exprimer, de se laisser apprivoiser et mettre sur le papier et les cordes.
Aussi, s'il y a une habitude que je ne suis pas prêt de perdre, si je ne veux pas devenir fou, c'est celle de sortir pour composer. Mes emplacements favoris ? Les parcs. J'aime ces coins de verdures et de calmes au milieu des cités les plus peuplées et les plus agitées du monde. Mais ce qui a la palme de mon palmarès personnel, ce sont les espaces de jeu, dans ces dits parcs ! Là où, à certaines heures, la population féminine, qu'elles soient mères, sœurs, tantes, nourrices, se concentre avec leurs marmots pour les faire jouer dans un espace communautaire où ils apprennent leurs premières règles de la vie en société.
Certes, d'aucuns me répondront que ce n'est pas l'endroit le plus calme pour composer, mais la vie qui y règne est... particulière. Les enfants sont porteurs de cette innocence qui leur appartient à eux seuls, jusqu'à un certain âge, variant selon leurs histoires, leurs familles, leur environnement. C'est cette innocence qui me repose mentalement et m'inspire, celle-ci qui amène les plus radieux sourires et les plus grandes vérités aux bouches des petits.
C'est guitare dans son étui, à l'épaule, une casquette de baseball vissée sur la tête, jean moulant, t-shirt et blouson noirs que je prends la direction du parc que j'ai repéré en passant devant en voiture, dans le quartier de la résidence que j'ai loué, à Lorena Hills. En passant sur la route, il est facile de voir que la pauvreté n'est pas admise ici. En arrivant à pied au parc et me faisant regarder bizarrement par un des gardiens à l'entrée du parc, j'en ai la confirmation. Je crois qu'il voit d'un mauvais œil les trous et déchirures sur mon jean... s'il savait le prix qu'il m'a couté chez ce styliste qui me l'a fait sur mesure !
Je lui décoche un signe de tête, portant un doigt à ma casquette en passant devant lui. C'est puéril, je sais, mais je n'ai pas pu y résister. C'est la tronche qu'il tire lorsqu'il me demande ma carte de résident du quartier -vu qu'apparemment ce parc nous est exclusivement réservé- qui me rembourse pour ses a priori ! Décidément, ici, rien n'est commun avec le reste du monde. Ou peut-être est-ce moi qui suis décalé ?
J'ai la confirmation d'avoir bien choisi mon heure, juste avant celle que je suppose être l'arrivée massive d'enfants avec leurs gardiennes, lorsque j'aperçois deux enfants dans le gigantesque bac à sable, grand luxe le bac à sable et un autre se faisant pousser sur une balançoire. Je ne peux m'empêcher de sourire en les voyant, m'arrêtant quelques minutes pour profiter du son de leurs jeux et de leurs rires.
Mon choix finit par s'arrêter sur un banc un peu à l'écart, juste assez pour ne pas importuner tous ceux qui viendront s'installer pour les enfants et assez près tout de même pour ne pas être isolé, restant dans le périmètre visiblement réservé aux têtes blondes des riches du quartier. Je prends mon temps pour m'installer, ayant décidé de savourer au maximum ma première journée de repos depuis mon arrivée. Mon étui à guitare rejoint le sol devant moi. Mon cahier à partitions, lui, avec mon crayon fétiche, se voit élire domicile à ma gauche, tandis que j'étreins de près ma précieuse gratte pour l'accorder.
Que je sois sur scène, chez moi, dans un parc, ou au milieu d'un séisme, dès l'instant où une mélodie vient s'imposer à mon esprit et s'écoule par mes doigts sur les cordes, le reste du monde n'existe plus. Tête baissée sur mon instrument, yeux mi-clos, ombragés par la visière de ma casquette qui me mange le visage aux regards extérieurs, je touche le paradis lorsque mes doigts effleurent pour la premières fois leur vraie plus et commencent à faire vibrer mon âme de musicien... | |
| | | Prudence Black
Messages : 129 Date d'inscription : 17/07/2011
| Sujet: Re: Parc de Lorena Hills Jeu 11 Aoû - 9:27 | |
| mbiance ...
C’est une belle journée … Idéale pour les promenades et autres activités en plein air. Et ce parc est parfait pour cela : une excellente réputation, une sécurité plus que renforcée et des équipements à la hauteur de l’exigence de certains parents fortunés … Bien sur c’est un parc réservé à l’usage exclusif des habitants mais quand on possède de l’argent et les bonnes relations, cela devient facile de se procurer le fameux sésame …
L’enfant qui vient de faire son entrée et qui caracole déjà vers tout ces trésors est bien loin de toutes ces considérations d’adultes… Criant de joie, il passe d’un jeu à l’autre sous le regard bienveillant du jeune couple qui vient d’entrer à sa suite…
Pour les yeux extérieurs et non expérimentés, il s’agit bel et bien d’un couple…. Habillés quasiment à l’identique d’un jean, d’un tee-shirt et de casquettes de base Ball, ils se tiennent côte à côte et discutent avec animation. Mais les apparences sont parfois trompeuses…
Le regard furibond derrière ses lunettes noires, Prudence s’installe sur un banc à l’ombre d’un arbre. Sa voix se fait sifflante quand elle s’adresse à Angelo qui vient de s’asseoir à ses cotés en souriant ….
Arrête ça tout de suite !! C’était ton idée de jouer à monsieur et madame tout le monde … Je ne fais que me mettre dans la peau du personnage …
Souriant comme un bien heureux, il s’étire avant de poser négligemment son bras sur les épaules de Prudence qui se dégage d’une brusque secousse.
Angelo … Tu joue le rôle du grand frère, pas celui de l’amant transi d’amour !! Si tu continus ton petit jeu, je te fais castrer dès qu’on rentre à la maison …
La menace ne semble pas le troubler outre mesure. Il a l’habitude …
Tu n’as aucun humour ma vieille … Détend toi un peu !! Regarde ton fils …
Tournant le regard vers son trésor, la jeune femme ne peut s’empêcher de sourire tant la joie du petit garçon est contagieuse. Installé sur une balançoire, il savoure chaque seconde de cette escapade.
Depuis leur arrivée, c’est la première fois qu’il peut se dépenser avec d’autres enfants de son âge… En Italie, Prudence le laisse volontiers jouer avec les enfants des domestiques sous la surveillance de sa nourrice mais ici, c’est plus délicat…
Malgré son jeune âge, il a déjà compris qu’être le fils de quelqu’un de public comporte des avantages mais aussi des inconvénients et cela ne semble pas le gêner … Du moins pour l’instant !!
Décidée à suivre le conseil d’Angelo, la jeune femme se lève et repoussant sa lourde natte dans son dos, s’approche d’Akiro pour le prendre dans ses bras.
Alors mon chéri, tu t’amuse ? Ho oui maman !! Tu viens jouer avec moi dis ? Je suis là pour ça mon cœur …
Et joignant le geste à la parole, elle le repose par terre et se met à courir après lui en poussant de grands cris.
A cet instant, elle ne ressemble en rien à cette patronne hautaine et froide décrit dans les magazines mais simplement à une maman qui ferait tout pour entendre le rire de son enfant.
Les jeux succèdent aux jeux et fatigués, ils finissent par s’installer sur la couverture qu’Angelo à étendue sur la pelouse. Akiro, le visage niché dans le cou de sa mère commence tout doucement à s’endormir quand une douce mélodie se fait soudainement entendre…
Cherchant du regard d’où provient ce son, Prudence aperçoit un homme au look plus que douteux installé non loin d’eux…
Penché sur sa guitare, le visage dissimulé dans l’ombre, il semble à mille lieux du monde qui l’entoure…
En temps normal, Prudence déteste les pseudos artistes de ce genre. Se sont pour la plupart de sales petits gosses de riches qui s’autoproclament chanteur ou acteur mais qui ne savent malheureusement rien faire de leurs dix doigts !! Et si ils font carrière, c’est uniquement grâce à l’argent et aux relations de leurs parents.
Cependant celui-ci semble sortir du lot … | |
| | | Kang Jae Wook
Messages : 42 Date d'inscription : 30/07/2011
| Sujet: Re: Parc de Lorena Hills Ven 19 Aoû - 21:32 | |
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| | | Prudence Black
Messages : 129 Date d'inscription : 17/07/2011
| Sujet: Re: Parc de Lorena Hills Dim 21 Aoû - 17:04 | |
| Ambiance ...
Perdue dans ses pensées et les yeux fermés pour savourer la caresse du soleil sur sa peau, Prudence ne voit rien venir … Ni l’ombre qui se penche sur elle, ni le baiser que l’on dépose délicatement sur sa joue. C’est aussi léger qu’une plume, à peine un frôlement … Et pourtant, cela a autant d’impact qu’une décharge électrique.
Ses yeux s’écarquillent de stupeur et son premier réflexe est de tourner la tête pour faire faire face à la menace mais la présence d’Akiro dans ses bras rend les choses difficiles. Elle se fige et son cœur s’emballe sous l’effet de la peur quand une voix douce et caressante résonne soudainement au creux de son oreille.
- Jouez le jeu... S'il vous plait. Si vous ne voulez pas que votre nouvel artiste phare qui vous a rempli la partie spectacle du cabaret depuis trois jours ne se fasse dévorer par la fauve sur le banc...
L’instant de surprise passé et son cœur reprenant peu à peu un rythme normal, c’est avec une pointe de colère dans la voix qu’elle répond en chuchotant à l’homme qui s’est permis ce geste. Il a de la chance que son fils dorme à poings fermés sinon elle se serait fait un plaisir de lui apprendre les bonnes manières !!
Ne refaites jamais ça si vous ne voulez pas que ce soit moi qui vous dévore …
Lui, toujours souriant, s’installe à ses cotés et commence doucement à jouer avec une de ses longues mèches. Ce geste d’une intimité troublante déclenche chez elle une série de frissons qui remontent le long de son échine. Mettant cette réaction sur le compte de sa trop longue période de célibat, elle fronce les sourcils et prend note de se trouver rapidement un gigolo pour une nuit ou deux …
La proposition est intéressante et je tacherais de vous la rappeler en temps utile mais pour le moment, c’est une faveur que je vous demande … Je ne survivrais pas à ses crocs…
Amusée malgré elle par son petit manège, Prudence jette un rapide coup d’œil à la tigresse postée à l'affut sur son banc et ne peut retenir un éclat de rire.
Il est vrai que la façon dont elle vous regarde prouve que la demoiselle possède un gros appétit ! Vous voyez !! Il est donc de votre devoir de venir à mon secours...
Secouant la tête avec un sourire moqueur, Prudence dépose délicatement son fils sur la couverture et s’apprête à répondre à Jay quand elle aperçoit Angelo venant dans leur direction. A cet instant, elle pourrait le laisser avancer et cesser là ce petit jeu mais elle est bien trop curieuse de savoir où va la mener cette petite farce… Alors d’un geste discret de la main, elle signifie à son garde du corps de rester où il est.
Fronçant les sourcils, l’italien s’arrête et visiblement très mécontent, part s’installer sur un banc non loin d’eux.
Ne voulant pas penser au retour à la maison qui risque d’être plus que pénible, elle se tourne vers le jeune homme et sans prévenir, se blottit contre lui en nichant son visage dans son cou de manière à ce que lui seul puisse l’entendre.
Vous avez de la chance, c’est mon jour de bonté … Je vais vous aider à faire fuir ce méchant félin mais n’allez surtout pas vous imaginer autre chose ! Et j’entends bien récupérer ce service un jour ou l’autre …
S’il semble surpris par sa réaction, il n’en montre rien et l’entoure de ses bras pour la serrer contre lui. Respirant son parfum, elle se laisse faire et darde sur la plantureuse créature un regard menaçant indiquant clairement sa propriété et ce qui lui en couterait si jamais elle osait dépasser les limites.
Comprenant parfaitement le message, la brunette bat en retraite avec un air de dignité offensée et chaloupant sur ses hauts talons, disparait en quête d’une proie plus réceptive à ses arguments.
Satisfaite, Prudence profite encore quelques secondes de la chaleur de ce corps d’homme contre le sien et s’écarte doucement pour reprendre sa place sur la couverture. Prenant un visage impassible pour masquer le trouble qu’elle ressent, c’est d’un geste du menton qu’elle lui montre le banc vide de tous occupants.
Vous pouvez respirer… Le grand méchant loup est parti.
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| | | Kang Jae Wook
Messages : 42 Date d'inscription : 30/07/2011
| Sujet: Re: Parc de Lorena Hills Lun 22 Aoû - 3:04 | |
| Suddenly !
Sa chaleur s'attarde dans mes bras plus qu'il n'est nécessaire, la tigresse faisant à présent claquer ses talons plus loin. Je le la vois pas, seule la femme dans mes bras le peut, mais je l'entends, ce "clac clac clac clac" qui rythme ses pas et trouble la quiétude du lieu, accentuée par l'enfant, endormi juste à nos côtés. Je sais que ces quelques secondes ne sont pas nécessaires et qu'elle doit en être plus consciente que moi. Seulement, ces quelques petites secondes de laisser aller de sa part, de relâche de l'image de reine des glaces suffisent à faire naitre un sourire plus qu'amusé de chat devant une souris bien appétissante. Sourire qui disparait, bien entendu avec le regard l'accompagnant, dès l'instant où elle se dégage de mes bras.
Vous pouvez respirer… Le grand méchant loup est parti.
Ses traits marquent le retour de son masque soufflant le froid, après avoir partagé sa chaleur. Seulement, il ne prend pas. Pas un instant, pendant sa recomposition de prestance, d'expression, je ne l'ai quittée des yeux. Je dois avouer que la voir remonter le carcan est assez instructif, voir amusant. Il est étrange de voir comme les gens changent selon les circonstances. Lors de notre rencontre en Corée, je pense lui être apparu plus comme l'artiste travesti Rose que comme l'homme sous le déguisement, aussi ne se sentait-elle pas obligée de me maintenir ainsi à distance, comme elle doit le faire avec tous les hommes qui n'ont pas sa confiance... et en dehors du gorille à quelques mètres de nous, je doute qu'elle ait confiance en beaucoup de monde, d'hommes à fortiori.
Mes yeux finissent par la quitter, alors qu'elle détourne la tête de la direction du banc. Mon champ de vision laisse alors apparaitre le petit, paisible dans son sommeil, en sécurité, protégé par la chaleur qu'une mère doit procurer. Je suis surpris d'entendre le murmure provenant de ma bouche, persuadé dans un premier temps de n'avoir fait que penser cette phrase.
- Profite de la chance que la vie t'a donnée petit. Avoir une mère, aimante qui plus est, est un don des cieux, chéris-le.
Le regard de la mère en question se braque sur moi, visiblement intriguée. Elle se penche vers moi pour se faire entendre sans réveiller l'enfant.
- Vous disiez ? - J'expérimentais les débuts de la folie en parlant seul. Je me faisais la réflexion que cet enfant avait de la chance d'avoir une mère belle comme un ange qui lui dispense exclusivement sa chaleur.
Ok, ce n'est pas exactement ce que je disais, mais ça, elle n'a pas besoin de le savoir. Ce sont mes affaires. J'ai toujours refusé, même en interview au sommet de ma gloire, quelque question que ce soit sur ma famille, ou plutôt son absence, ce n'est pas pour commencer à en parler maintenant. Cela restera entre cet enfant et moi.
Mais si je ne lui dis pas l'entière vérité, l'occasion est trop belle, surtout alors que le gorille semble tenter de chasser les papillons de là où il est ou plutôt de repérer la féline que nous désignions, comme pour comprendre la situation, détournant enfin le regard. De nouveau, comme pendant la scénette, j'attrape entre mes doigts une mèche égarée, aussi sombre qu'une des miennes au naturel, pour la faire couler comme de l'or noir entre mes doigts, prenant mon temps, humant le parfum du produit couteux qu'elle doit utiliser, au parfum discret mais laissant une empreinte distincte.
La seconde précédant la chute de sa mèche, à nouveau sur sa joue, je la reprends pour la glisser derrière son oreille, croisant son regard. Si je ne le montre pas, je sais exactement ce que je fais, pour avoir perçu, dans notre manège d'un peu plutôt, que tout dans ses réactions n'étaient pas que du jeu d'actrice... Si je me trompe et que c'était le cas, elle a raté sa vocation et bien des oscars. Me souvenant de la suite de sa réaction, la première fois, j'esquisse un sourire pour chuchoter.
- Par pitié, ne froncez pas les sourcils... Ce serait une insulte à votre regard...
Sans lui laisser le temps de répondre, mes doigts qui s'attardaient derrière son oreille, frôlant à peine ses cheveux, suivent rapidement al courbe de son menton pour l'orienter légèrement plus vers moi afin de lui voler une autre faveur, intentionnelle cette fois. C'est ainsi que je considère le baiser que je lui prends, de prime abord, me préparant à mettre en œuvre mes réflexes, si jamais la tigresse en elle se réveille. Pourtant, si elle le fait, à ma surprise, ce n'est pas dans le sens où je le pensais. Le temps de quelques battements de cœur, ses lèvres réagissent aux miennes, me rendent mon baiser, aussi doux que je le donne.
A l'instant où je commence à oublier le lieu et les circonstances, mon oreille perçoit des pas foulant l'herbe, en notre direction. Ma main libre vient attraper la casquette que je portais plus tôt alors que je romps le contact de nos bouches avec un soupir de regret. Le retour du gorille est imminent. Je coiffe sa patronne - et la mienne, parait-il- de mon couvre-chef, pour lui glisser à l'oreille.
- Je vous la laisse en garantis. Je vous dois deux faveurs et la suite de ce qui vient d'être interrompu. Lorsque vous voudrez faire valoir les droits sur ma personne que cela vous confère, vous savez où me trouver, parait-il que nous sommes voisins...
Avant qu'elle ne puisse réagir ou son garde m'attraper pour m'écarter, comme il semblait vouloir le faire, j'attrape mon étui à guitare et me lève d'un bon souple, prenant garde à ne pas troubler l'enfant, pour disparaitre au pas de course du parc. A présent, je peux rentrer chez moi, j'ai matière à contenter ma première maitresse pendant quelques nuits en lui accordant l'obscurité de l'absence de sommeil par quelques notes, apposées sur un instruments, offrande à sa beauté, comme à chaque fois que mes notes vont rejoindre ma déesse et ma maitresse. Son nom ? Musique...
Celui de ma maitresse peut ne plus être unique... Si une certaine brune décide de percer sa couche de glace... Le temps d'un accord... Sans partition cette fois....
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| | | Prudence Black
Messages : 129 Date d'inscription : 17/07/2011
| Sujet: Re: Parc de Lorena Hills Lun 22 Aoû - 19:54 | |
| Ambiance ...
Coiffée de sa casquette, elle le regarde disparaitre du parc à petites foulées et ne peut s’empêcher de poser les doigts sur ses lèvres comme pour retenir encore un peu le souvenir du baiser qu'ils viennent d'échanger...
Si Rose ne lui avait fait aucuns effets lors de son séjour en Corée, il en est tout autre pour celui qui vient d’allumer un brasier au creux de son ventre… Débarrassé de sa panoplie, il incarne à présent une tentation bien difficile à ignorer même si elle s'est toujours gardé de ne pas mélangé travail et plaisir.
Le regard soudain rêveur et un petit sourire sur les lèvres, elle se prendre à imaginer leur prochaine rencontre quand la voix grondante d’Angelo la fait brutalement redescendre sur terre.
Non mais c’était quoi ce cirque avec l’autre guignol ? Devant Akiro en plus !! L’autre guignol s’appelle Jay et c’est le chanteur que j’ai engagé pour le cabaret. Et pour information, Akiro n’a rien vu puisqu’il dort ! De mieux en mieux !! Tu fricotes avec les employés toi maintenant ? Si tu veux faire tes griffes sur ton personnel et batifoler sur l’herbe, fallait me demander au lieu de te laisser tripoter par un gamin sorti tout droit de son bac à sable !!
Levant les yeux au ciel comme pour y trouver de la patience, Prudence prend délicatement Akiro dans ses bras et se relève sans peine en prenant soin de ne pas le réveiller par des gestes brusques. S’approchant ensuite de son garde du corps, elle lui dépose dans les bras et le regarde dans les yeux pour bien lui faire comprendre certaines choses.
C’est la dernière fois que nous avons cette conversation alors ouvre bien tes oreilles… Je ne coucherais jamais avec toi pour la bonne et simple raison que je te considère comme mon frère et pas comme un potentiel amant.
Les mots sont chuchotés mais le ton est glacial, tranchant.
Et sache que si j’ai envie de m’envoyer tout un bataillon de soldats ou un petit jeune avec son cartable sur le dos, c’est encore moi qui décide compris ?
Devant la mine revêche de sa patronne, le garde du corps garde le silence bien que ses pensées soit inscrites très clairement sur son visage. L’ignorant royalement, Prudence replis soigneusement la couverture et sans un regard pour lui, prend tranquillement le chemin de la sortie.
Une fois installée dans la voiture avec la tête de son fils calé sur ses genoux, Prudence laisse son esprit vagabonder tout en jouant avec la casquette de base-ball de Jay. La sagesse voudrait qu’elle fasse parvenir cet objet par coursier à son propriétaire et qu’elle chasse de son esprit son invitation des plus tentantes ...
Coucher avec son employé serait surement une erreur à ne pas commettre …. oui ... une grave erreur ...
Mais avant d’être une patronne et une mère, n’est elle pas une femme avec des envies, des besoins ?
Et ce dont elle a envie en ce moment possèdent une bouche et des mains qu’elle a très envie de voir se promener sur son corps….
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| Sujet: Re: Parc de Lorena Hills | |
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