Une maison sur la plage

Messages : 11 Date d'inscription : 16/07/2011

Une villa les pieds dans l'eau, dans le salon qui ouvre sur une grande terrasse au dessus de la mer...

Le nouveau propriètaire fais face à la mer, un bras appuyé sur la baie vitrée, un téléphone portable dans l'autre main...

"Vous savez quoi, Moretti? Je vous emmerde!! Allez vous faire foutre! Vous savez très bien que je le ferai mais ne me prenez jamais... jamais pour votre larbin!!"

Le téléphone vole et se brise en touchant le sol. L'homme fulmine, tourne en rond dans le salon, comme un lion en cage... il tempête.

Messages : 11 Date d'inscription : 16/07/2011

La villa dans laquelle s'est installé Jonathan est une maison de plein pied au bord de la mer sur Milany Beach.

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Elle compte peu de pièces: un grand salon qui se prolonge sur une terrasse au dessus de l'eau,une cuisine ouverte sur le salon, à côté de la cuisine un couloir qui permet d'accèder au reste de la maison, un bureau, une chambre, une salle de bain, et un garage.

Toute la maison est en acier,bois blanc et verre. Le salon est entièrement vitré à l'exception du mur faisant face à la mer, mur contre lequel s'appuie la cuisine, entièrement en innox, au milieu de la pièce une cheminée ouverte qui n'a guère d'utilité au regard du temps qui baigne l'île, mais apporte un cachet esthétique indéniable. Le bureau au contraire des autres pièces est entièrement noir, ne conservant en commun avec le reste de la demeure que les materiaux , le bois et le verre.

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Le garage est la seule pièce tournée vers la plage quand le reste de la maison est orientée sur l'espace marin, à l'intérieur une Lancer Evolution noire flambante neuve, un jet-ski et une salle de musculation.

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Rien ne lui appartient dans cette villa, mais Jonathan s'en moque éperdument, il ne cherche pas à posséder quelquechose, son choix a été uniquement lié au cadre et au côté luxueux et tranquile de la maison.

L'Oakland

Messages : 22 Date d'inscription : 17/07/2011

Vient de...

Ambiance

Elle avait dors et déjà décidé que dès son arrivée, elle lui rendrait une petite visite, aussi ne prit-elle même pas la peine de passer par la villa que Tony avait loué pour elle. Une partie de ses hommes étaient déjà sur place pour vérifier les lieux, la sécurité et pour installer le système de surveillance. D’ici quelques heures, ça serait une forteresse qui, pour les yeux de tout un chacun, ne serait qu’une villa de luxe parmi tant d’autres…

Avec elle, deux hommes… les plus redoutables… Quant à elle ? Il ne faut pas se fier aux apparences, elle est loin d’être sans défense…

La Ferrari a été laissée un peu plus tôt au bon soin de l’un de ses hommes pour qu’elle monte dans un véhicule moins « repérable »… Celui-ci a été garé deux villas plus haut, histoire de conserver l’effet de surprise. Tous trois avaient prit la direction de celle de Perkins d’un air naturel.

Alors qu’elle fait semblant de s’adresser à l’interphone, Pete neutralise celui-ci ce qui a pour effet d’ouvrir en grand le portail avant qu’il ne le referme par la même opération. Quelques minutes plus tard, le système d’alarme subit le même traitement… Il est temps que le sportif se rende compte qu’il ne joue plus dans la même ligue, qu’elle pouvait faire ce qui lui chantait quand le désir lui en prenait…

Une fois à l’intérieur, elle ne se gêne pas pour fouiller les lieux, les garçons font de même avec pour ordre de chercher la moindre petite chose qui pourrait l’aider à faire se tenir tranquille l’impudent.

Soudain, des notes égrenées de plus en plus fort se font entendre… Son téléphone, c’est Tony.

Bien arrivée ?

Oui, pas de problèmes.

Ta villa a été passée au peigne fin, le système de sécurité a été installé, la vidéo est reliée à une salle de contrôle et les images nous sont envoyées en temps réel. Les caches d’armes ont été placées aux endroits habituels et les renforts débarquent en moins de 5 minutes.

Bon boulot, comme d’habitudes.

C’est pour ça que tu me payes…

En effet. Je te rappelle quand je suis sur place, pour l’instant je suis le comité d’accueil du nouveau venu.

Amuses-toi bien.

Elle sourit en entendant ces derniers mots. C’est indéniable, il la connaît bien… La résidence ayant été auscultée de long en large et en travers, elle s’installe dans le salon, juste en face de la porte d’entrée, bras croisés… Le moteur d’un véhicule se fait entendre… Les gravillons crissent sous les pneus qui se rapprochent dans l’allée… Bientôt, elle aurait le plaisir d’admirer la réaction sur le visage de celui qui lui avait raccroché au nez quelques heures plus tôt…

Messages : 11 Date d'inscription : 16/07/2011

Villa Vanzetti

Jonathan laissa la voiture devant la maison et pénétra dans celle-ci la tête perdue dans ses réflexions. Il lança négligement sa veste en cuir sur un siège pas loin de la porte avant de s'aperçevoir qu'il n'était pas seul. Passé la seconde de stupeur puis le moment d'énervement, il réalisa à qui il avait à faire, il savait qui était la femme magnifique assise dans son salon alors qu'il ne l'avait jamais vu, il pensa d'ailleurs quelques secondes au fait que cela eut été fort dommage.
Avec un regard aux deux costauds il s'approcha de la demoiselle d'une démarche et d'un air redevenu calme et maitrisé:

« Melle Moretti... je ne m'attendais certainement pas à vous voir de sitôt ... * et c'est plutôt une jolie vision, elle est carrément magnifique cette fille, j'aurais peut être pas du la malmenner comme ca au téléphonne...enfin merde je suis pas son toutou ...elle devra s'y faire... *...ni à vous voir ici, ou pas comme ça en tous cas... dites à vos hommes de rester calme, je suis pas armé, je ne le suis jamais et je suis pas dangereux. Vous devez être là à cause de notre dernière conversation, je supposes?
Alors allez y faites moi la morale, si vous voulez, mais d'une part je suis assez réfractaire aux leçons de morale et d'autres part je n'ai rien fait d'autre que de vous rappeller que je suis pas un chien qu'on siffle... je me suis jamais couché devant personne, vous le savez aussi bien que moi, j'ai pas le choix je ferais le boulot qu'on m'a confié et j'ai déjà commencé ... mais je bosses à ma manière et sans qu'on me tienne en laisse. Par ailleurs je n'ai aucun problème avec vous ou avec la tâche a exécuter, ca sera fait je le promets..et vous serez satisfaite je l'espère ... Peut être que j'utilises pas les bonnes formes et que je vous ai froissée ... mais je suis quelqu'un de franc et de direct c'est comme ça, j'ai pas reçu d'éduquation à part quelques beignes distribuées généreusement par mon paternelle et deux trois minutes sur les bancs de l'école, je sais pas faire dans la dentelle...et utilisé un jolie mot pour dire que la merde ca pue...bon maintenant que c'est dit que les choses sont claires je vous écoutes? »

Messages : 22 Date d'inscription : 17/07/2011

Ambiance

Le bruit d’une portière qui claque. Des bruits de pas qui laisse deviner une démarche… Le tintement des clés qui s’insèrent dans la serrure et son sourire à elle qui ne fait que s’étirer… Lentement, le battant de la porte s’ouvre… Son visage se transforme en un masque froid et professionnel.

Il la repère enfin, bras croisés, fesses appuyées contre le rebord de la table. Les sentiments défilent dans le regard du sous-fifre. Il s’approche, prend la parole sans qu’elle la lui donne. Ne prend pas la peine de dire bonjour, pas plus que de s’excuser… Va-t-elle avoir la patience de s’atteler à un tel chantier ? Déjà, elle commence à perdre patience… Un long monologue sans la moindre trace de respect ni même de la notion de hiérarchie au sein de la familia…

Ses hommes se sont placés de part et d’autres de lui, menace à peine voilée… S’il bougeait le petit doigt, il se retrouverait les bras dans le dos, le visage aplatît avec force contre la table… Restait à voir s’ils devraient en arriver jusque là… Ses doigts fins pianotent sur son avant-bras, signe de son impatiente de voir ce discours ce terminer…

Bon maintenant que c'est dit que les choses sont claires je vous écoute?

Vous avez enfin terminé Perkins ou il vous faut encore un peu de temps ?

Elle quitte sa position, se redresse et plante son regard couleur acier dans les prunelles rebelles.

Visiblement, les choses sont très loin d’être clairs… Mais ne vous inquiétez pas, je suis justement là pour y remédier… Je vais vous éclaircir les idées et vous faire comprendre la place qui est la votre au sein de ma famille…

Un sourire carnassier étire les bords de sa bouche.

Je fais ce que je veux, quand je le veux… Sachez donc que vous me verrez aussi souvent qu’il me plaira. Ne vous avisez surtout plus de me dire ce que je dois faire et comment je dois mener mes hommes. C’est vous qui allez devoir apprendre à obéir ici. Vous êtes très loin d’être en position de force, vous n’êtes qu’un homme de main que je peux aisément remplacer par quelqu’un de plus compétent et qui aura la notion de la hiérarchie !

A mesure qu’elle parle, elle s’est rapprochée de lui… pas à pas… pour finalement se retrouver à quelques centimètres.

Je n’ai pas demandé à vous avoir dans les pattes alors ma patience va être plus que limitée. Je vous conseille donc d’apprendre vite quelle est votre place sinon ce n’est pas vous siffler que je vais faire mais vous couler les pieds dans le ciment pour que vous nourrissiez les poissons… Je n’aurais pas beaucoup de chemin à faire comme vous pouvez le voir…

Ces derniers mots sont susurrés comme les mots que pourraient avoir une femme pour son amant, le contenu en revanche est bien moins plaisant…

Je vais néanmoins vous laisser un petit temps d’adaptation… Après tout, vous êtes ignorent comme le chiot qui vient de naître… Nous nous chargerons de vous faire la leçon… Le contenu et les méthodes dépendront de vous.

Elle s’écarte, doucement… Son regard est aussi froid qu’une nuit d’hiver en Sibérie. Sa main vient se poser sur la joue du sportif. L’espace d’une seconde, elle détail son visage, apprécie la mâchoire carrée, le menton volontaire… Puis, comme elle l’avait vu faire par son père, elle donne deux claques légères pour appuyer son discours avant de prendre la direction de la sortie.

Ses hommes lui emboîtent le pas avant même qu’elle ne les ait complètement dépassés. Sa démarche est assurée, celle d’une prédatrice qui rétracte ses griffes…

En ce qui concerne la tâche qui vous incombe, nous ferrons le point demain… cher voisin.

La porte claque après leur sortie. Le seul bruit qui se fait maintenant entendre dans la villa est celui des vagues qui s’écrasent sur les bancs de sables.

Va a...

Messages : 11 Date d'inscription : 16/07/2011

* Mais qu'est ce qu'elles ont toutes à clore les conversations sans laisser répondre et a se ballader chez les autres sans rien demander... merde c'est vrai quoi, elles diraient quoi si moi je me pointais chez elle et m'installait dans leurs plumards sans prévennir... elles me casseraient les rotules probablement!!

Et puis c'est quoi ce discours à la con sur SA famille, je bosse pour elle je suis pas un membre de la Famille j'ai même pas de sang italien...

Quand aux deux zigottos qui la suivent ils sont mieux de rester calmes parce que je vais pas les encadrer longtemps... et le premier qui me touche je lui refais le nez...

Elle a pas demandée a ce que je bosse pour elle et moi non plus alors soit elle accepte qu'on discute soit on va pas s'en sortir... *

Jonathan se laissa tomber dans son canapé bouillant de rage... s'il avait eu la moindre occasion il aurait surement passé ses nerfs sur le premier venu...Il savait très bien que son tempérament colérique et son comportement de jeune chien fou ne plaisait pas forcément, mais il avait l'âme rebelle, il avait bien trop subi auparavant pour accepter à nouveau de baisser la tête... La dernière fois qu'il avait vu son père il lui avait briser la machoire et il n'en avait pas ressenti de remords, après des années à subir ses coups et sa mauvaise humeur, c'était un juste retour des choses selon lui... Depuis ce jour Jonathan était devenu plus dur et surtout il avait appris à ne plus reculer, bien sur qu'il avait pris des coups et qu'il avait du parfois séjourner à l'hôpital, mais il préférait mille fois cela au fait d'avoir capitulé... Comme disaient les romains dans une émission de télé: "La Garde meure mais ne se rend pas..."

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